Hier 1er juillet 2024, Ismaghil Ag Arahmat, chef politique et militaire du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), a été assassiné à Gao près de son domicile. Cet événement tragique a plongé la région dans une profonde consternation.
Le MSA, allié de l’armée malienne, a rapidement dénoncé cet acte perpétré par des agresseurs non identifiés.
Un leader au cœur des combats
Ismaghil Ag Arahmat était respecté comme un leader et combattant aguerri. Il a joué un rôle clé dans des opérations contre les jihadistes de l’État islamique au Sahel. Parmi ces opérations figure l’élimination d’Abou Houzeifa, alias Higgo. Certains voient sa mort comme une possible représaille, bien que le MSA n’ait pas confirmé cette hypothèse. Ils préfèrent désigner les auteurs comme des « terroristes ».
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Un contexte sécuritaire explosif
Le Mali subit des attaques de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique depuis 2012. Le pays fait également face à la violence de groupes communautaires et criminels. Cette situation de crise sécuritaire a déclenché une crise humanitaire et politique profonde. Elle a des répercussions sur les pays voisins comme le Burkina Faso et le Niger.
L’héritage d’un combattant
Ismaghil Ag Arahmat s’est impliqué dans toutes les actions de son mouvement, à Gao comme à Ménaka. Son rôle dans l’élimination d’Abou Houzeifa l’avait exposé comme cible potentielle pour les jihadistes. Une photo de lui à côté de la dépouille d’Abou Houzeifa avait renforcé son image de combattant déterminé contre l’extrémisme.
Les autorités maliennes et les responsables du MSA appellent au calme et à la vigilance. Ils insistent que cet assassinat ne les détournera pas de leur mission de combattre les forces semant la terreur dans la région.
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