CHRONIQUE – Les rassuristes se rassurent de peu, car ni un gouvernement technique ni un gouvernement Bardella ne proposent un projet de nature à assurer la confiance, et donc la croissance.
La France qui va bien va mal. Sonnée par la dissolution. Désarçonnée par le sabordage de l’offre politique du centre ou même des partis de gouvernement. Déprimée par les perspectives en forme d’alternative Charybde ou Scylla qui s’annoncent.
Dans le monde économique, la France qui va bien s’est figée en un instant. Investir, embaucher, s’endetter ? Pour les entreprises et leurs chefs, il est urgent d’attendre de savoir de quoi demain sera fait, en particulier en termes de fiscalité, de politique commerciale, et de coût de l’argent. L’immobilier et la construction seront, encore, les premiers touchés. Après sept ans de politique de l’offre qui apportait de la visibilité, le brouillard est tombé d’un coup. Un smog à couper au couteau.
Un besoin de confiance
La France qui va bien va mal. « La promesse centrale de la révolution des populistes est l’humiliation des puissants et cette dernière se réalise au moment où ils accèdent au pouvoir », rappelle Giuliano da Empoli dans Les Ingénieurs du chaos. Le 8 juillet…
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