Pour lutter contre la baisse des ressources halieutiques, la Côte d’Ivoire observe depuis lundi 1er juillet, une période de repos biologique. En mer, cette fermeture dure un mois pour la pêche artisanale et deux mois, pour la pêche semi-industrielle et industrielle. La Côte d’Ivoire fournit à peine 18% de ses besoins, elle reste largement dépendante des importations de poissons. Alors dans la capitale économique, les pêcheurs ont bien conscience de l’intérêt de la fermeture des pêches.
Avec notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne
Au quai de pêche de Blockhaus, l’heure est au rangement : certains pêcheurs profitent de ce temps calme pour fabriquer des filets. D’autres, comme Jean, rafistolent leur pirogue. « Avant, on partait, on gagnait assez du poisson. Maintenant, c’est maigre. On a remarqué qu’il y a des espèces qui disparaissent. Surtout les carpes rouges, les carpes blanches qui disparaissent », témoigne-t-il.
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Il faut donc trouver d’autres activités pour s’occuper. Ouria ramasse les déchets plastiques, sur les bords de la lagune. Hypolite, la trentaine, retourne travailler dans un garage automobile :« Je suis un mécanicien, voilà donc souvent quand la pêche donne, je stoppe un peu pour venir faire la pêche, mais quand ça ne va pas, je reprends mon boulot ».
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