Écrivain d’origine congolaise, Pierre Minkala-Ntadi travaille à Saint-Boniface (Manitoba). Il crée un personnage-narrateur qui nous entraîne dans un constant chassé-croisé entre l’Afrique et le Canada. Ce jeune Adolphe nous en fait voir de toutes les couleurs.
Adolphe vit à Brazzaville et est un adepte de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes). Il s’habille avec de grandes marques telles que Chanel, Hermès, Gucci, Rolex, Dior, Giorgio Armani, Hugo Boss, Louis Vuitton, Versace, etc.
Adolphe sait qu’il a été adopté, «mais que je sois substitué à une autre personne, cela était incompréhensible pour moi». Il arrive à la conclusion que son père adoptif a remplacé son fils biologique présumé mort par le fils d’un autre, supposément égaré. «Il m’avait utilisé pour essayer de combler une absence.»
Adolphe se sent dès lors coupable d’avoir pris la place du fils biologique.
Adolescence au Congo
Si le roman commence dans les Prairies, à Saint-Boniface (Manitoba), il devient rapidement un flash-back sur l’adolescence d’Adolphe et sa vie de jeune adulte au Congo. On apprend qu’aucun statut social n’était autant adulé par la majorité des jeunes de son quartier que celui de Parisien.
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