Législatives 2024 : les 8 candidats qualifiés en Martinique pour le second tour, sont officiellement enregistrés
Il n’y a pas eu de désistement depuis l’issue du premier tour des élections législatives le 29 juin au soir. Les 8 candidats en lice pour le second tour ont bien validé leur inscription à la préfecture de Fort-de-France. Ils se concentrent désormais sur leur fin de campagne, avant de s’affronter en duel dans les urnes. Pour être élu samedi 6 juillet, il faut obtenir la majorité des suffrages exprimés.
Sans surprise, les 4 duels annoncés pour le second tour des législatives sont confirmés à la préfecture de Martinique, où les qualifiés devaient enregistrer leur candidature avant 18h ce mardi 2 juillet 2024.
C’est chose faite pour les 8 candidats qui s’affrontent ce samedi 6 juillet.
- Dans la première circonscription, ballottage favorable pour Jiovanny William (56,56% au premier tour avec son suppléant Jean Lanoix), face à Philippe Edmond-Mariette (13,42% et son suppléant Philippe Jean-Marie-Alphonsine).
- Dans la 2e circonscription, Marcellin Nadeau a une longueur d’avance lui aussi (48.31% avec sa suppléante Cynthia Yérro), devant Yan Monplaisir (27,06% et sa suppléante Violaine Diaz).
- Dans la 3e circonscription, la bataille est plus serrée entre Johnny Hajjar (37,28% au premier tour, avec sa suppléante Nathalie Martail-Jouan) et Béatrice Bellay (25,26% et sa suppléante Nadia Chonville).
- Dans la 4e circonscription enfin, le duel oppose Jean-Philippe Nilor arrivé loin devant samedi dernier (63,18% avec sa suppléante Anne Bérisson) et Grégory Roy-Larentry (9,88% et sa suppléante Virginie Bélibi).
Les futurs élus de Martinique et de la nation française plus largement, siégeront donc dans quelques jours au sein de l’Assemblée, dont on connaîtra la nouvelle configuration le dimanche 7 juillet, à l’issue du vote dans l’hexagone.
Comme un sénateur, un député participe au travail législatif et contrôle l’action du Gouvernement. Le député vote les lois ; il peut déposer des propositions de loi et des amendements. Tout député a le droit de poser des questions au Gouvernement. Il évalue les politiques publiques et peut publier des recommandations à leur sujet. [Il]peut déposer une motion de censure contre le Gouvernement (…).
Ministère de l’intérieur et de l’Outre-mer
Avec au moins 59 autres collègues, un député peut saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur la conformité du texte voté avec la Constitution. [L’élu] appartient obligatoirement à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée. La fonction principale de ces commissions est de préparer le débat qui aura lieu en séance publique et qui aboutira au vote de la loi. Enfin, les députés forment, avec les sénateurs, la Haute Cour. Cette instance peut prononcer une éventuelle destitution du Président de la République.
Les travaux parlementaires de cette 17e législature devraient reprendre le 18 juillet prochain, lors d’une session de droit, selon l’ordre du jour suivant :
- Séance publique à 15 heures : ouverture de la XVIIe législature ; installation du Bureau d’âge ; élection du Président de l’Assemblée nationale au scrutin secret à la tribune.
- Avant 18 heures : remise au Secrétariat général de la Présidence des déclarations politiques des groupes, signées de leurs membres, accompagnées de la liste de ces membres et des députés apparentés et du nom du président du groupe.
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