des joueurs payant pour être sélectionnés, les graves révélations d’Alex Song !

L’ex-international camerounais Alexandre Song a livré des révélations glaçantes sur les Lions Indomptables. L’ancien milieu a en effet confié avoir été témoin d’une scène où des coéquipiers payaient pour être sélectionnés.

Dans une interview accordée au média Investir au Pays, où il a brossé plusieurs sujets, dont les critiques à l’encontre de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Alexandre Song a lâché une bombe au moment d’évoquer Kylian Mbappé. En fait, L’ancien milieu défensif s’est exprimé par rapport à la rumeur selon laquelle il aurait été demandé à l’entourage du joueur de payer, alors qu’il voulait rejoindre la sélection camerounaise, bien avant qu’il bifurque vers l’équipe de France dont il est actuel le capitaine.

“Il y a des gens qui payaient, j’ai vu”

S’il a admis que cette information reste à prendre avec des pincettes, le neveu de Rigobert Song a cependant confirmé qu’à son époque (2008-2014), des coéquipiers payaient bel et bien pour être retenus en équipe nationale. “J’ai assisté à certaines scènes. C’est véridique. J’ai vu pendant la CAN des joueurs, quand on finissait de jouer le match, on passait prendre leurs primes dans leurs chambres, a-t-il déclaré dans des propos à peine croyables. On leur en donne la moitié je ne sais pas quoi. Il y a des gens qui venaient prendre ça. J’ai vu.”

Puis de citer le cas d’un ex-coéquipier, racketté en plein rassemblement. “À un moment donné quand je suis seul, je suis allé rester dans la chambre de la personne. Et la personne me suppliait de ne pas sortir. C’est quelqu’un qui ne faisait pas partie du staff (qui venait prendre la prime). C’est quelque chose qu’on avait déjà monté. C’est quelqu’un de l’extérieur qui venait chercher… Le joueur ne jouait même pas.”

“C’est un choix. On te dit gauche ou droite et tu choisis. Mais celui qui a commencé a payé, paiera toute sa vie malheureusement”, a-t-il ajouté, répondant ensuite par la négative à la question de savoir s’il a déjà été rançonné. “Je ne peux pas donner un franc pour jouer”, a-t-il martelé. De quoi jeter plus d’ombre sur les pratiques ayant cours au sein du microcosme camerounais.


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