Journées scientifiques sur l’entrepreneuriat : démystifier les process

Proposer une stratégie pour que le monde de l’entrepreneuriat soit désormais accessible à tous. C’est tout l’intérêt des premières Journées scientifiques et professionnelles sur cette question qui se sont ouvertes hier, à l’Université internationale de Libreville (UIL) Berthe et Jean.

Sous le thème « Catalyser la transition économique nationale « , ces assises ont débuté avec la leçon managériale de Jean-Baptiste Bikalou, vice président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), par ailleurs président-directeur général de Pétro Gabon.

En 30 minutes, le patron de la première entreprise de produits pétroliers gabonaise a partagé son expérience riche d’une trentaine d’années. Il fallait donc être à l’UIL pour retenir que “qu’il n’y a pas de lignes droites en entrepreneuriat, et ce, même pour les mastodontes”, selon M. Bikalou.

Cette première journée a également permis d’établir un diagnostic de l’entrepreneuriat au Gabon via une enquête menée par Simplice Mvé Asseko. Au regard des résultats, il ressort que la tranche d’âge concernée par l’auto emploi est celle allant de 25 à 35 ans.

Un choix motivé par le chômage auquel ont fait face ces jeunes au sortir des écoles. Pour les panélistes, le chemin vers l’entrepreneuriat semble tracé mais reste très étroit parce que marqué par des embûches : absence d’une banque pour aider les nouveaux entrepreneurs, lenteurs administratives, réglementation en matière de taxe ne facilitant pas la tâche aux entrepreneurs… Cette cartographie pourrait connaître une évolution positive sous cette ère de la Transition.

Rudy HOMBENET ANVINGUI

Libreville/Gabon