L’État ivoirien, le FMI et la Banque mondiale se réunissent pour financer l’action climatique en Côte d’Ivoire
Abidjan a accueilli le vendredi 5 juillet une table-ronde internationale autour du financement de l’Action climatique. Organisée conjointement par le Gouvernement ivoirien, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, cette table ronde se veut un cadre privilégié de discussions plus approfondies entre les différents acteurs intervenant dans le financement de l’Action climatique. L’objectif affiché est de définir les priorités, élaborer une matrice des actions les plus urgentes à mener mais aussi et surtout, recueillir les contributions financières nécessaires à la Côte d’Ivoire pour réduire sa vulnérabilité face au péril lié aux changements climatiques. « Le montant des investissement nécessaire est estimé à 22 milliards de dollars d’ici 2030 ce montant représente 17 % du PIB du pays projeté pour cette période » a précisé Adama Coulibaly, Ministre ivoirien des Finances et du Budget.
De fait, cette table ronde constitue l’acte premier d’un processus qui va s’étaler sur une période d’environ cinq mois, et au cours de laquelle les discussions vont se poursuivre avec chacun des partenaires et financiers institutionnels en vue de permettre la mobilisation effective de toutes les contributions financières annoncées à l’occasion de la table ronde. « Face aux défis urgents posés par le changement climatique, il est impératif que nous agissions collectivement et avec résolution pour inverser les tendances actuelles. » a souligné le premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé.
À travers l’organisation de ces assises, le Gouvernement ivoirien et le FMI souhaitent catalyser le maximum de financements nécessaires pour soutenir les efforts et les actions des pouvoirs publics ivoiriens dans leur bataille contre le péril grave et imminent que représentent les changements climatiques pour l’économie nationale.
Il est bon de rappeler que la Côte d’Ivoire est vulnérable au changement climatique principalement à cause de son impact sur l’agriculture. Le secteur agricole emploie près de la moitié de la main d’œuvre du pays et contribue à environ 17% du PIB national. Malheureusement la productivité de certains produits de rente tels que le coton et le cacao est déjà menacée par les effets des changements climatiques.
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