Plusieurs localités ont été la cible des groupes armées terroristes dans différentes régions au Burkina Faso, au cours de cette semaine. Les forces armées ont dû intervenir grâce aux moyens aériens pour détruire des bases et repousser certaines attaques.
À Partiaga dans la région de l’Est, « la situation est confuse. La population est prise en otage depuis l’attaque du dimanche 30 juin » selon un habitant joint dans la région. Au moins 76 personnes ont été tuées, pour la plupart des soldats et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Dans le Centre-Nord, les groupes armés ont mené un raid le samedi 29 juin contre la commune de Tougouri. Au moins 28 Volontaires pour la défense de la patrie et une dizaine de civils ont été tués. « Jusqu’à présent, les renforts ne sont pas venus et la population vit dans la peur », s’inquiète Ousmane, un habitant. Des dizaines de personnes ont fui vers Kaya située à 70 km plus loin. Le même jour, 24 militaires, dont deux officiers, tombaient suite à un accrochage avec les groupes armés terroristes, dans une commune de la région du Centre-Est.
Suite à une alerte faisant état d’une attaque contre la ville de Djibo et autres positions dans le Sahel, les forces armées ont mené des frappes sur des zones abritant des terroristes, selon l’agence d’information du Burkina.
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