Travaux d’aménagement des voiries urbaines : des routes par ici, des édifices publics en construction par là. C’est désormais au milieu de tous ces chantiers ouverts dans plusieurs quartiers de Libreville et ses environs, que les Gabonais partagent leur quotidien.
Ce, depuis le « coup de Libération » perpétré par les officiers des Forces de défense et de sécurité (FDS) réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 30 août 2023. Lequel a entraîné la chute du régime PDG-Bongo.
De multiples chantiers qui, non seulement forcent l’admiration, mai s sus c itent aus s i des commentaires qui en disent long sur leur opportunité aux yeux du commun des Gabonais.
C’est le cas, entre autres, de Jacques, un habitant de la commune d’Akanda située au nord de Libreville, par ailleurs, cheflieu de la province de l’Estuaire.
Ce dernier pense que « ces travaux montrent à juste titre que Libreville, contrairement aux autres grandes villes du continent, est très en retard en termes de modernisation. Les autorités en place, en initiant autant de chantiers, ont très bien compris que cette exigence de modernisation, qui s’impose à nous, ne peut se concrétiser que par l’amélioration de l’architecture de nos villes. Mais à condition qu’ils aillent à leur terme.”
Parmi ces chantiers en cours de réalisation, il y a celui des travaux relatif à la construction d’un lycée d’excellence avec internat dans les environs du stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé, commune d’Akanda.
De passage sur ce site, les reporters de L’Union ont pris sur place, l’ampleur des travaux qui y sont effectués.
À vue d’oeil, ouvriers, maçons, aides-maçons, ferrailleurs et leurs aides, charpentiers déployés sur le chantier, travaillent à un rythme soutenu. Chacun s’attelle à sa tâche, tout en tenant compte de l’importance sociale de celleci, en vue de se conformer aux exigences de qualité et du travail bien fait. Le tout, au milieu du bruit des engins présents sur le site, eux aussi tournant à plein régime.
Sur ce chantier devant abriter le futur lycée d’Excellence d’Akanda, les ouvriers ont en tête le respect des délais de livraison. À cet effet, M. Assoumou, le chef de chantier, dont le maître d’ouvrage est le CTRI et le financement assuré par l’État gabonais, tient absolument à s’y conformer.
» Nous tenons à ce que les délais de 9 mois d’exécution soient respectés. S’il n’y a pas de contraintes, ce délai sera respecté « , souligne le chef de chantier. Lequel rappelle qu’ici, il est question de sortir de terre 13 bâtiments, dont six en R+2 (deux étages), qui vont abriter les salles de classe de ce » complexe scolaire, devant loger un lycée et un collège « .
Dans le lot de ce qui est prévu sur ce site, explique notre interlocuteur, » il y a également un laboratoire, une bibliothèque, un dispensaire, deux internats de 40 chambres chacun et des aires de jeu. »
Un autre chantier qui frappe aux yeux des Librevillois, c’est celui de la construction de deux bâtiments administratifs (cité Émeraude), sur le boulevard Mgr Jean-Rémi Bessieux.
Les travaux, financés sur fonds propres du CTRI, qui est également le maître d’ouvrage, avancent également à pas de géant. La partie contrôle des travaux revient au Génie militaire et à Socorep.
Là aussi, les ouvriers commis à la tâche sont à pied d’oeuvre et engagés » à effectuer un travail de qualité en respectant les normes architecturales modernes et le délai de 18 mois « , confie un ouvrier rencontré sur les lieux.
Cette visite, qui s’est effectuée sur plusieurs jours, à cause des blocages liés aux exigences de fonctionnement des différents chantiers et de l’indisponibilité de certains responsables des sites – par exemple celui du chantier de construction du Mausolée Georges-Damas-Aleka – a permis également aux reporters de L’Union de se rendre compte, sur ce dernier chantier, que les travaux évoluent également de façon satisfaisante.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon
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