“Treillis d’union contre la Cedeao”, titre le journal sénégalais Le Quotidien. Clin d’œil à la photo de famille des putschistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso, qui ont posé en tenue militaire le 6 juillet à Niamey, pour acter la création d’une Confédération des États du Sahel.
Réunis sous la bannière de l’Alliance des États du Sahel (AES) depuis le 16 septembre 2023, ils avaient annoncé le 28 janvier leur sortie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), et ont franchi un nouveau palier ce samedi 6 juillet… à la veille du 65e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao.
Deux émissaires y ont pourtant été désignés pour dialoguer avec les dirigeants de l’AES : le Togolais Faure Gnassingbé et le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, déjà dépêché à Bamako et à Ouagadougou fin mai. “Sa posture souverainiste lui offre une certaine légitimité pour jouer un rôle de médiateur entre l’AES et la Cedeao”, écrit Le Quotidien. Qui s’interroge : “Est-ce que ce sera suffisant ?”
À Abuja, il a déclaré que le retrait “des trois pays frères […] serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué”. Avant d’ébaucher des pistes de
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.