L’impact des milices iraniennes sur le Mali et le Sud – Sahel Intelligence

Malgré la présence des gardiens de la révolution islamique iranienne qui soutiennent le Hamas et le Hezbollah libanais, spécialisés dans la répression et la guerre asymétrique contre Israël au sein de certaines unités algériennes, l’armée algérienne a subi des pertes significatives parmi ses soldats dans certaines régions du sud de l’Algérie, notamment à Tamanrasset, In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar.
Les actions du régime du général Saïd Chengriha, chef des armées et de ses services de renseignement, ont non seulement exacerbé les tensions internes, mais ont également eu des répercussions déstabilisatrices sur les pays voisins la Mauritanie et en particulier le Mali.
Les accusations d’ingérence de l’Algérie dans le nord du Mali sont corroborées par plusieurs rapports indiquant une présence militaire non officielle et des livraisons d’armes à des factions armées maliennes. Ces actions sont perçues comme une tentative de l’Algérie de maintenir une influence régionale et de protéger ses intérêts stratégiques, souvent au détriment de la stabilité régionale.
Selon des sources locales, plusieurs soldats et des indépendantistes algériens ont été tués dans des affrontements récents. Cette situation met en lumière les défis croissants auxquels le régime militaire algérien est confronté dans sa tentative de maintenir le contrôle et de gérer les conflits internes.
Un expert en géostratégie, S. Benhamou, note que « l’alliance avec les milices iraniennes pourrait aggraver les tensions locales et régionales, en ajoutant une dimension internationale à un conflit déjà complexe ».
Un analyste de l’Université d’Alger, souligne que « l’utilisation excessive de la force par l’armée algérienne ne fait qu’exacerber les sentiments d’injustice et de marginalisation, poussant davantage de jeunes vers les mouvements de résistance ».
Selon des experts occidentaux en Etudes Stratégiques et Globales, la répression systématique et le soutien à des groupes jihadistes liés à al Qaïda et l’Etat islamique en Afrique, contribuent à une montée des tensions et des conflits dans la région du Sahel.

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