Les eaux de baignade sont d’excellente qualité sur 63% des sites de la Guadeloupe, plages et rivières confondues. En revanche, parce que cela présente un risque pour la santé des usagers, se baigner sur 8 sites de l’archipel est interdit. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour ceux qui choisissent de faire trempette dans les collectivités du Nord.
L’heure du bilan annuel de la qualité des eaux de baignade de l‘Agence régionale de santé (ARS) a sonné ! Il est rendu public, comme habituellement, à A-1 ; c’est donc celui de 2023 qui est disponible dès de mardi 9 juillet 2024.
En ce début de grandes vacances scolaires, les baigneurs aiment savoir à quelles eaux se vouer. Or, l’ARS assure le contrôle sanitaire de l’ensemble des zones de baignade déclarées sur le territoire. Des prélèvements sont réalisés tous les 30 jours a minima.
Dans l’archipel guadeloupéen, 63% des sites sont classés en « qualité excellente » (soit 4% de moins qu’en 2021), 16% sont de « bonne qualité », 4% de « qualité suffisante » et 13% de « qualité insuffisante » (soit 5% de plus qu’en 2021).
En comparaison aux deux années précédentes, les résultats montrent une dégradation de la qualité des eaux de baignade.
Sur les 105 sites référencés, dont 88 en mer et 17 en rivière, 1499 prélèvements ont été réalisés en 2023.
Au total, l’eau de 14 sites est jugée insuffisante. La baignade est interdite dans 8 d’entre eux : à Fond Héliot (Deshaies), Anse à sable et Petite Anse (Bouillante), Dolé (Gourbeyre), Petit Pérou (Capesterre Belle-Eau), Viard et Diane (Petit-Bourg) et Les Basses (Grand-Bourg de Marie-Galante).
La collectivité territoriale de Saint-Martin compte 12 sites de baignade référencés, exclusivement en mer. 186 prélèvements y ont été réalisés en 2023.
Verdict : 11 sites sont en « excellente qualité », le dernier est « non classé ».
Sur les 13 sites de baignade en mer référencés à Saint-Barthélemy, 194 prélèvements ont été réalisés en 2023, pour un résultat appréciable : 11 sont en « excellente qualité » et 2 en « bonne qualité ».
Ces informations sont régulièrement mises à jour et, en juin 2024, « seuls 21% des sites en mer ont un profil valide« , selon l’ARS.
L’Agence rappelle qu’il appartient aux maires de veiller à réduire les sources de pollution de garantir des eaux de qualité à ses administrés et autres usagers. Les équipes de l’Office de l’eau peuvent les accompagner pour atteindre ces objectifs.
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