la présence militaire française réorientée vers la formation

Les armées françaises et gabonaises ont inauguré ce mardi 9 juillet 2024, une école d’administration militaire dans la base française à Libreville, symbole d’un « nouveau partenariat » axé sur la formation en parallèle de la réduction de la présence française en Afrique.

« Ce transfert est une volonté partagée de nos deux présidents qui ont décidé (…) de faire ce camp général de Gaulle un pôle de formation mixte », a déclaré le général Régis Colcombet, directeur de la coopération de sécurité et de défense du ministère français des Affaires Etrangères, lors de la cérémonie d’inauguration de l’Ecole d’administration des forces de défense de Libreville (EAFDL).

Le camp de Gaulle est une des dernières bases militaires françaises en Afrique et abrite de manière permanente environ 350 éléments français du Gabon (EFG).

Le nombre des EFG devrait l’an prochain être réduit à 200, essentiellement consacrés à la formations des forces de défenses gabonaises, mais aussi d’autres pays africains, à l’administration d’un état-major.

Le site abritera également une académie de protection de l’environnement et des ressources naturelles (APERN) destinée à former des cadres notamment à la lutte contre le braconnage ou le combat dans la jungle.

Ces écoles, sous commandement gabonais, illustrent la volonté de la France d’ »une présence visible moindre » en maintenant « un accès logistique, humain, matériel à ces pays, tout en renforçant notre action qui réponde (à leurs) aspirations », avait expliqué Jean-Marie Bockel, l’ »envoyé personnel » du président Macron pour l’Afrique, devant les sénateurs mi-mai.

« Nous avons une relation de partenariat de longue durée entre le gouvernement et la France et mérite qu’elle soit revue et adaptée au contexte du jour », a précisé le général Jean Martin Ossima Ndong, secrétaire général du ministère gabonais de la Défense nationale.

Avec l’AFP

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