Au Mali, les figures politiques réagissent à la création de la Confédération des États du Sahel

La Confédération Alliance des États du Sahel a été officiellement lancée samedi 6 juillet. Réunis en sommet, les présidents de transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et du CNSP au pouvoir au Niger, le Général Abdourahamane Tiani, ont signé le traité portant création de cette confédération. Elle doit renforcer encore davantage les liens entre les trois pays du Sahel central. Quatre jours plus tard, il n’y a toujours eu aucune réaction officielle au Mali, mais certains expriment des avis différents.

Aucun communiqué d’aucun parti politique malien n’est intervenu après cette annonce. Pourtant celle-ci engage l’avenir du pays. RFI a joint deux cadres politiques, un soutien et un opposant des autorités de transition.

« La confédération est une très bonne chose parce que ça nous permet d’être libres et d’être nous-mêmes, se réjouit Hamman Touré, président du Mouvement social Assimi takokele (MSAT) et fervent soutien du Colonel Assimi Goïta, président de transition au Mali. Cela veut dire que nous avons notre autonomie pour agir en toute sérénité. Cela nous permet de prendre nos propres décisions et d’avancer comme nous l’entendons. »

« Si nos chefs d’État agissent, la population est d’accord »

À l’autre bout du champ politique malien, Ismaël Sacko est président du Parti socialiste démocrate africain (PSDA), membre de plusieurs mouvements d’opposition réclamant le retour à l’ordre constitutionnel, comme la Synergie d’action pour le Mali ou encore la Déclaration du 31 mars.

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