Plusieurs frappes israéliennes ont touché des écoles gérées par l’ONU et accueillant des déplacés gazaouis.
La diplomatie française a jugé ce mercredi 10 juillet « inacceptable que des écoles, a fortiori abritant des populations civiles déplacées par les combats, soient ciblées » par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza.
« La frappe menée hier (mardi, NDLR) sur l’école Al-Awda, et qui a fait plusieurs morts, est la troisième ciblant une école de déplacés depuis samedi dernier. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur ces frappes », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée »
Au moins 29 personnes ont été tuées ce mardi 9 juillet dans une école du sud de la bande de Gaza, dans la quatrième frappe contre un établissement scolaire du territoire palestinien en quatre jours, attribuée par le Hamas à Israël.
L’armée israélienne a dit avoir visé près de l’école « un terroriste de la branche armée du Hamas » ayant notamment pris part à l’attaque du 7 octobre et « vérifier les informations selon lesquelles des civils ont été touchés ».
Avant cette frappe, trois écoles abritant des déplacés ont été touchées depuis ce samedi par des frappes israéliennes qui avaient fait au moins 20 morts. Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir visé des « terroristes » utilisant « les structures d’une école dans la zone de Nousseirat » (centre).
Une source médicale a indiqué à l’AFP que son établissement avait reçu plusieurs blessés après une attaque à l’entrée d’une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens des environs. « Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée », a écrit dimanche sur X Philippe Lazzarini, chef de l’Unrwa.
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