Haïti – Culture : 3 pièces haïtiennes en lice pour le Prix Théâtre RFI 2024


Haïti – Culture : 3 pièces haïtiennes en lice pour le Prix Théâtre RFI 2024
10/07/2024 09:52:01

Haïti – Culture : 3 pièces haïtiennes en lice pour le Prix Théâtre RFI 2024

Depuis 10 ans, le Prix Théâtre RFI révèle une nouvelle génération d’auteurs(es) francophones. Pour cette 11ème édition, le comité de lecture du Collectif À mots Découverts a reçu 138 candidatures provenant de 16 pays d’Afrique, de l’océan Indien, des Caraïbes (hors France d’Outre-mer), du Proche et Moyen-Orient et du Maghreb.

Le plus grand nombre de candidats(es) provient du Cameroun, suivi du Bénin, de la République démocratique du Congo (RDC) et Haïti.

13 textes finalistes (Sélection 2024) :

« Agoodjié » de Nathalie Hounvo Yekpe (Bénin)

« Arbre à pépins » de Djo Ngeleka (RDC)

« Asphaltage » à Bokango de Yelinan Germain Oussou (Bénin)

Brigitte en diablée de Erickson Jeudy alias « Rick de l’ile » (Haïti)

En 1790, à Saint-Domingue, une femme, Brigitte, ancienne esclave affranchie et bannie des plantations et aujourd’hui sage-femme, se voit accusée des meurtres de plusieurs enfants. Les gardes coloniaux viennent l’arrêter. En tant qu’affranchie, elle a le privilège de prononcer un discours avant la sentence. Arrivera-t-elle à justifier ses actes ? Un texte puissant et lumineux sur le prix de la liberté.

« Cadavres dans le bas-ventre » de Jocelyn Danga (RDC)

« Enfant » de Gad Bensalem: (Madagascar)

« En route » d’Amadou Bouna Guazong (Cameroun)

« L’honneur des hommes » de Sandra Elong (Cameroun)

« Louve-garou » de Gael Thêgoun Hounkpatin (Bénin)

On ne part pas en guerre avec une vie qui danse de Phanne Lincifort (Haïti)

Une femme attend son exécution en prison, elle a tué ses neuf agresseurs et avorté de l’enfant du viol. Elle convoque, grâce au rituel vaudou, cet enfant non-né pour faire connaissance avec lui et revenir sur ce qui l’a amenée à lui refuser la vie, comme un ultime geste de résistance à l’horreur. Une écriture âpre et puissante qui déplie le drame haïtien sous le prisme de la lutte des femmes.

Perejil de Melissa Beralus (Haïti)

Alors qu’Anacaona s’apprête à s’exiler en République Dominicaine pour fuir les massacres perpétrés par les gangs à Port-au-Prince et dans les villes de province à Haïti, sa grand-mère Tifi sort de son mutisme et lui raconte le massacre du Persil (pérejil) qu’elle a connu là-bas dans le pays voisin. Anacaona se questionne sur son droit à vivre, à vivre bien, à partir, à rester. Un dialogue d’une grande sensibilité qui revisite l’histoire de Haïti dans une langue inspirée.

« Silence » de Israél Nzila (RDC)

« Trois petits sauts » de Salimata Togora (Mali)

Un jury d’artistes et de professionnels du spectacle vivant, présidé cette année par l’auteur franco-congolais Dieudonné Niangouna déterminera le/la lauréat(e) parmi les 13 textes retenus.

HL/ HaïtiLibre

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