Face aux propos «infamants et diffamatoires» diffusés par certains médias au sujet de la réquisition de l’hôtel Ogooué Palace de Lambaréné par l’État gabonais, la présidente du Conseil d’administration de la Société d’hôtellerie et de tourisme du Moyen-Ogooué (SHTMO) est revenue mardi à travers un communiqué sur la réalité de cette structure depuis sa création jusqu’à ce jour afin d’édifier l’opinion nationale et internationale.
Depuis la communication faite par le ministre du Tourisme sur la réquisition des hôtels gérés par des sociétés de droit gabonais, le 19 juin 2024 sur Gabon 1ère, «des propos infamants et diffamatoires ont été tenus dans les réseaux sociaux, des journaux en ligne et des journaux nationaux sur certaines personnes ou sur les membres du Conseil d’administration de ces sociétés», a déclaré Laure Olga Gondjout en précisant que c’est notamment le cas pour les membres du Conseil d’administration de la Société d’hôtellerie et de tourisme du Moyen-Ogooué (SHTMO).
Face à ces propos «ignobles», vilipendant certains hauts cadres et dignitaires de la République gabonaise, vivants ou morts, et touchant notamment à la probité morale et intellectuelle des membres du Conseil d’administration de la SHTMO. Notamment Laure Olga Gondjout, André Paul-Apandina, Richard Onouviet et de Joël Ogouma. La PCA de la SHTMO, à travers un communiqué signé le 8 juillet 2024, a édifié l’opinion nationale et internationale sur l’historique et la réalité de cet établissement hôtelier.
Selon la PCA, l’hôtel Ogooué palace de Lambaréné est né de la volonté politique de feu président de la République Omar Bongo Ondimba et le feu premier président du Sénat, Georges Rawiri. Ce, en raison de l’absence d’un hôtel de haut standing dans la ville de Lambaréné, ville gabonaise régulièrement visitée par les touristes étrangers. Ces deux hommes d’État ont décidé de doter cette ville d’un hôtel 4 étoiles. «Feu Georges Rawiri a fait un apport en nature lors de la création de la Société du développement du tourisme du Moyen-Ogooué (DTMO), de son terrain situé en bordure de l’Ogooué et a invité certains originaires de la province à souscrire au capital de cette nouvelle société. Le chef de l’État feu Omar Bongo Ondimba, a fait souscrire au capital de cette société, l’État gabonais et ELF-Gabon à travers la Provision pour investissements diversifiés (PID)», a-t-elle expliqué.
La société DTMO a dès lors souscrit un emprunt auprès de la Banque du Gabon et du Luxembourg (BGL), destiné à la construction de l’hôtel Ogooué Palace. Lors de l’achèvement dudit hôtel, la société DTMO propriétaire de l’hôtel a confié sa gestion à la filiale gabonaise du groupe SOFITEL. «Malheureusement, la faillite de cette filiale suivie de sa dissolution a stoppé l’exploitation de cet hôtel pendant près de sept années. Face à cette situation déplorable pour la ville de Lambaréné, feu Georges Rawiri a demandé à la société DTMO de reprendre l’exploitation dudit hôtel». Aussi, les pertes comptables accumulées par la société DTMO et le manque de moyens des actionnaires du Moyen-Ogooué, de l’État gabonais et d’ELF-Gabon pour recapitaliser la société DTMO, ont scellé son sort par la faillite. Ledit hôtel fut à nouveau laissé à l’abandon. C’est ainsi que cet hôtel est devenu le refuge de malades mentaux et de SDF de la ville de Lambaréné.
C’est encore feu Georges Rawiri qui a pris son bâton de pèlerin, en réunissant et en convainquant en juin 1996 certains jeunes cadres originaires du Moyen-Ogooué pour sauver l’édifice à l’abandon. «C’est ainsi qu’est née la Société d’hôtellerie et de tourisme du Moyen-Ogooué (SHTMO) dont les fonds dégagés lors de la souscription de son capital social ont permis de financier les travaux de la réhabilitation dudit hôtel. Une fois réhabilitée, la SHTMO a assuré l’exploitation de l’hôtel Ogooué Palace jusqu’à sa réquisition par le gouvernement gabonais», a souligné la PCA.
Mais ce bien, construit sur le terrain propriété de la DTMO, reste dans un imbroglio juridique auquel d’ailleurs devra faire face l’État gabonais en sa qualité de nouveau propriétaire. «Pour la petite histoire, durant toutes ces années, les actionnaires de la SHTMO n’ont perçu aucun dividende, tout comme les membres du Conseil d’administration n’ont reçu aucune rémunération pour leur gestion», a-t-elle fait savoir.
Ainsi, face à cette cabale orchestrée par «des oiseaux de mauvais augure», «il m’était devenu impossible, en ma qualité de PCA de garder le silence, et de ne pas laver l’honneur des cadres et hauts fonctionnaires sus-cités qui ont agi par patriotisme en leur qualité d’originaires de la province du Moyen-Ogooué, soucieux de l’image d’accueil de leur ville de renommée mondiale», apprend-on. Le Conseil d’administration de SHTMO invite patriotiquement toutes les personnes allergiques ou hostiles à la paix à faire preuve de hauteur d’esprit et à consacrer leur énergie à servir la cause du développement du Gabon, en cette période de Transition politique. «Elles feraient preuve de hauteur d’esprit en cessant leur campagne à l’encontre des actionnaires et administrateurs de la SHTMO. Ces derniers n’ont fait que leur devoir par amour pour leur pays en général et leur province en particulier sans attendre une quelconque rémunération», a affirmé Laure Olga Gondjout.
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