Flamme olympique : 500 000 euros déboursés selon François Boucher vice-président du Conseil départemental de l’Yonne

Alors que la flamme olympique fait étape dans l’Yonne ce jeudi 11 juillet. François Boucher, vice-président du Conseil départemental en charge des sports et maire de Migennes, était l’invité de France Bleu Auxerre.

France Bleu Auxerre : cette journée de fête dans sept villes du département, c’est l’aboutissement de combien de mois de travail pour le Conseil départemental ?

François Boucher : « C’est deux années de travail pour mobiliser notre département. Le but, c’était de mettre en place une dynamique et de faire de cette olympiade icaunaise une réussite et mobiliser pour l’avenir. Sur trois ans, nous avons mobilisé environ 500 000 euros sur la globalité. Cela paraît beaucoup, mais c’est peu, car nous avons investi plus de 150 000 euros pour les pistes d’athlétisme d’Auxerre, sur les installations de tir à l’arc de Brienon-sur-Armançon. Nous avons modernisé les infrastructure du tir au pistolet de Sens. Tout ça pour récupérer des délégations étrangères qui viennent s’entraîner dans l’Yonne.

France Bleu Auxerre : pourquoi avoir fait le choix de participer au relais de la flamme, alors que d’autres département comme la Nièvre ont décidé de ne pas participer à cause du coût ?

Nous avons une culture du sport importante dans notre département. Nous avons déjà l’Yonne Tour Sport et nous souhaitions continuer sur cette lancée. Dès qu’il y a la possibilité de mettre en valeur le département, comme le passage du Tour de France qui est déjà passé deux fois dans l’Yonne, on est pour ! C’est dans l’ADN du développement et de l’attractivité du département, nous avons tout de suite répondu présent pour le passage de la flamme olympique !

France Bleu Auxerre : est-ce que vous espérez des retombées économiques ou touristiques pour le département ?

Il y en a forcément. Quand on voit le nombre de vélos qui traverse nos vélo-routes, qui viennent de la Nièvre, de Paris, de Dijon, ça permet de remplir nos hôtels, nos restaurants et ça apporte une bouffée d’oxygène dans ces moments anxiogènes et compliqués que la France traverse.