« Cet imam évoque dans ses prêches que les femmes doivent rester chez elles, que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans. Ces personnes n’ont rien à faire sur le territoire de la République », a affirmé le ministre, réélu dimanche 7 juillet dans sa circonscription du Nord lors du second tour des élections législatives..
L’arrêté ministériel d’expulsion a été prononcé le 8 juillet par le ministre de l’Intérieur et mis en œuvre ce mercredi 10 juillet, ont fait savoir les autorités. Néanmoins, selon RFI, l’homme présenté comme un imam n’officie dans aucune mosquée de l’Aube. Il est même décrit par un des responsables du Conseil du culte musulman de l’Aube (CCMA) comme « un simple fidèle » qui n’a « pas de fonction d’imam officiel » dans les lieux de culte du département.
L’individu était connu pour des « positions radicales » qui avaient d’ailleurs été signalées par des personnes en charge de mosquées à Troyes. « Il y a notamment eu des comportements, des perturbations dans deux lieux de culte », a précisé cette source locale. « Mais je le répète, cet homme n’est pas imam ! C’est un fidèle lambda. Nos imams en général travaillent dans un esprit de responsabilité et conforme aux principes et aux valeurs de notre République. »
Dans un communiqué, la préfecture de l’Aube parle, pour sa part, non pas d’un « imam » mais d’un « ressortissant sénégalais ». « L’individu concerné, âge de 37 ans, était connu des services de l’État pour ses discours radicaux. Il entraînait des troubles dans les mosquées troyennes et relayait sur ses réseaux sociaux, où il était suivi par des milliers de personnes, des messages incitant à une pratique intolérante et rétrograde de l’islam », fait-elle savoir.
Lire aussi :
Un avis défavorable rendu à l’expulsion de l’imam de la mosquée de Pessac
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.