10 jours après le passage de Béryl sur de nombreuses îles du Sud de la Caraïbe, les autorités commencent à chiffrer l’étendue des dégâts. Et ils sont d’ores et déjà considérables alors que les évaluations ne font commencer. Béryl promet d’impacter à long terme les économies de la Grenade, Saint-Vincent et les Grenadines, Sainte-Lucie et la Jamaïque, parmi les plus touchées.
Des centaines de millions de dollars de perte pour la Grenade et des centaines de millions de dollars à prévoir pour la reconstruction. Les Iles de Grenade, Carriacou et Petite Martinique sont dévastées. De nombreuses habitations étaient en bois et pas assurées. Une équipe d’expert vient d’arriver dans les territoires impactés. Le gouvernement devrait annoncer d’ici la semaine prochaine, la mise en place de mesures fiscales en faveur des sinistrés.
Pour les autorités, il est aujourd’hui impératif de reconstruire autrement avec des structures capables de résister aux phénomènes cycloniques. De son côté Sainte-Lucie, aussi, a commencé à faire les comptes. Elle chiffre pour le moment à près de 2 millions de dollars les dommages sur le bâti, l’agriculture et la pêche. La Jamaïque également a débuté l’évaluation des estimations. 6 millions de dégâts pour elle pour l’heure. Enfin la Caricom estime plus généralement que ce sont de nombreuses cultures agricoles qui ont été mises à mal pour de longues années dans la Caraïbe avec pour conséquence un recours massif aux importations pour des économies déjà lourdement endettées.
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