Tour cycliste de Martinique 2024 : Français, Suisses, Allemands, Anglais, sont ravis de leur participation

Qautre équipes extérieures sont invitées sur le Tour cycliste 2024 de Martinique. Certaines ont déjà leurs petites habitudes, mais pour d’autres, les routes escarpées du territoire sont une grande première. Pas question pour autant de venir faire de la figuration.

L’équipe de l’UC Pelussin (ville située dans le département de la Loire en Auvergne-Rhône-Alpes, entre Saint-Étienne et Lyon) s’est préparée à toutes les éventualités et a fait le voyage avec six coureurs aux profils différents.

On voulait une course qui change de notre programme et que ce soit un peu dépaysant pour nos coureurs. Toute l’année nous courons en Métropole et nous avons besoin de voir autre chose pour se faire du bien et motiver les coureurs pour finir la saison. Nous avons une palette de coureurs intéressants. Nous avons des sprinters, des rouleurs, des grimpeurs. Nous venons ici dans l’optique de gagner une étape. Pour le général, cela sera peut-être un peu compliqué.

Xavier Brun, directeur sportif, UC Pelussin

Le défi est très rapidement remporté puisque Théo Tomassin remporte la 2e étape entre Fort-de-France et Saint-Pierre lundi 8 juillet.

Toujours en Europe, mais hors des frontières françaises, l’équipe allemande Hessen Frankfurt Opelit, découvre elle aussi l’île à travers le Tour.

C’est notre première fois en Martinique. L’année dernière nous avons fait le Tour de Guyane. Venir ici est une bonne opportunité pour nos coureurs de faire de longues courses à étapes. Il est difficile de trouver de telles courses niveau élite en Europe. Nos coureurs ont quelques soucis d’acclimatation parce qu’ils ne sont pas habitués aux températures tropicales et à l’humidité.

Niklas Reinhardt, directeur sportif Hessen Frankfurt Opelit (Allemagne)

Raphaël Clemencio est de retour avec l’équipe suisse Knippcycling – Schaär Gärten. Sur le Tour 2023, le coureur avait remporté la première étape au Marin et le 2e tronçon de la 2e étape à Fort-de-France.

C’était une super expérience l’année dernière, ma chérie est en Martinique depuis quelques mois, donc c’est l’occasion de revenir et de regoûter à cette ambiance très particulière, familiale et chaleureuse. C’est une grosse course qui est très bien organisée avec des routes qui sont fermées, un public que nous, nous ne voyons pas tout le temps en Europe. C’est toujours agréable pour les coureurs et directeurs sportifs de voir du monde qui s’intéresse au vélo. Seul bémol, l’organisation pour arrivée ici, mais sinon c’est que du bonheur.

Alexandre Lebel, directeur sportif Knippcycling – Schaär Gärten

Les sélections de Guadeloupe et de Guyane sont les plus fidèles au rendez-vous. Avec d’autres équipes invitées, c’est une véritable histoire d’amour qui grandit tour après tour.

Nous sommes habitués, c’est notre 6e ou 7e participation. J’ai moi-même couru en 1992 et porté six jours le maillot. Malheureusement j’ai perdu le tour et fait 3e au général. À partir de là, c’était une vibration de venir en Martinique. Puis j’ai eu le meilleur coureur de son époque, Cédric Eustache dans mon club, donc c’était une raison en plus de venir. Et même quand il a quitté le club, nous avons continué à venir avec l’équipe parce que c’est une belle course. C’est exceptionnel, ça court différemment, c’est tout le temps mouvementé, c’est passionnant.

Hristo Zaykov, directeur sportif Nipo EF Martigues

L’équipe remporte la victoire sur la 5e étape à Trinité avec Jules Chatelon.

Nous sommes déjà venus plusieurs fois dont l’année dernière. J’aime beaucoup cette course parce qu’il y a des cols, ce que nous n’avons pas au Royaume-Uni. L’ambiance est vraiment singulière avec une couverture médiatique qui en fait un véritable évènement. Nous n’avons aucune course équivalente au Royaume-Uni. Il y a aussi le fait que les routes soient fermées, c’est vraiment sécurisé. J’aime venir en Martinique. Les personnes sont très amicales. C’est une super course.

Charlie Lacaille, coureur Velo Schils

Toutes les équipes invitées ont fait le voyage avec six coureurs et leurs accompagnants (directeur sportif, masseur..). Elles sont toutes logées dans un hôtel de Sainte-Luce et disposent d’un véhicule pour la semaine du tour. Le président du Comité Régional Cycliste précise qu’elles sont entièrement prises en charge à partir de leur arrivée.