Ancien braqueur devenu ministre des Sports, des Arts et de la Culture, Gayton McKenzie est la surprise du nouveau gouvernement sud-africain. Sa nomination avait été accueillie par des “haussements de sourcils”, rappelle le média d’investigation sud-africain Daily Maverick. Mais, depuis sa prestation de serment, au début de juillet, l’ex-gangster a pris ses fonctions à bras-le-corps. Tout feu tout flamme, le repenti est “en mission”, constate le quotidien Sowetan. Son but : prouver qu’il sera le “moteur du changement”.
À la tête de l’Alliance patriotique (PA), un jeune parti initialement voué à la défense de la minorité “coloured” (métisse), Gayton McKenzie, 50 ans, a obtenu neuf sièges au Parlement sud-africain à l’issue des élections du 29 mai. Une percée inattendue qui lui a permis de rejoindre le gouvernement d’union nationale formé par le président de la République, Cyril Ramaphosa, après la perte de majorité absolue de son parti, le Congrès national africain (ANC), pour la première fois depuis la fin de l’apartheid.
Expulsion des immigrés
Peu après les élections, Gayton McKenzie confiait à la chaîne Newzroom Afrika qu’il se serait bien vu ministre de l’Intérieur – il plaide pour une expulsion massive des immigrés – ou minist
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