Tibo InShape futur ministre des Sports ? Chez LFI, on sait déjà ce qu’on en pense

Les jours passent et le gouvernement se fait attendre. Plus
d’une semaine après les
résultats des élections législatives, Gabriel Attal est
toujours Premier ministre. Pourtant, comme le veut la tradition, il
devrait laisser sa place à un nouveau locataire à
Matignon
. Puisque le Nouveau Front Populaire est arrivé en
tête, c’est à la coalition de gauche de proposer un nom. Mais force
est de constater que les formations politiques n’arrivent pas à se
mettre d’accord.

Si le nom d’Huguette
Bello était ressorti, la personnalité proche de Jean-Luc
Mélenchon ne convient pas au Parti socialiste. Résultat : l’ancien
gouvernement est toujours en place. À quelques jours des
Jeux Olympiques
, difficile de savoir si de nouvelles
personnes seront nommées… Notamment aux Sports, ministère
aujourd’hui géré par Amélie Oudéa-Castéra. Depuis quelques
semaines sur les réseaux sociaux, un nom revient en boucle pour
prendre sa place : celui de Tibo
InShape.

Le Youtubeur futur ministre ?

Youtubeur français le plus suivi depuis qu’il a dépassé
Squeezie, il a longtemps entretenu le flou sur ses idées
politiques. Mais ses ambitions, elles, sont assumées. Au magazine L’Équipe, il a répondu que son
engagement « dépendrait du gouvernement en
place »
. Qu’il soit de gauche ou de droite ? C’est ce
que jure le
compagnon de Juju Fitcats. Mais la personnalité de Tibo InShape
ne fait pas l’unanimité. Notamment auprès de La France insoumise,
qui ne veut pas de lui au ministère des Sports.

« Il semble assez peu probable que nous envisagions un
ministre, sport ou autre, qui est motivé avant tout par son propre
intérêt,
a expliqué l’entourage des cadres de La France
insoumise au magazine L’Équipe. C’est à l’encontre des
valeurs portées par notre programme
et de notre vision
d’un sport populaire comme vecteur d’émancipation collective. »

Qu’à cela ne tienne, Tibo InShape assure avoir déjà plein d’idées.
À commencer par une envie « de démocratiser le sport, de
permettre son accès au plus grand nombre »
, comme il l’a
affirmé à nos confrères. Il pense à un « service sportif
obligatoire »
, réfléchit aussi à la mise en place de
« cours de nutrition à l’école » mais aussi à la création de
« centres (de bien-être) dans des zones moins
favorisées, dans les campagnes, par exemple »
.

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