avec ses huit athlètes, la délégation du Ghana s’entraîne à Strasbourg, « comme une petite famille »
Jusqu’au 21 juillet, l’équipe olympique du Ghana s’entraîne au Creps de Strasbourg en vue des Jeux olympiques de Paris. L’établissement a dû revoir ses habitudes pour s’adapter au mieux aux besoins des 19 membres de la délégation.
Strasbourg terre de Jeux. Depuis le 11 juillet, la délégation olympique du Ghana a élu domicile au Creps pour sa préparation aux JO, qui débuteront le 26 juillet. Des repas aux infrastructures, tout est mis à disposition des athlètes et leur staff jusqu’à leur départ pour Paris, ce dimanche.
« On a adapté nos horaires du petit-déjeuner. Ils souhaitaient que ce soit plus tôt que notre programme. On a aussi modifié le contenu des repas selon leurs besoins« , explique Estelle David, directrice du Creps.
Le site strasbourgeois a été choisi par les Ghanéens pour sa position. « Tout est rassemblé sur un petit périmètre. Le cadre est idéal. Le train et l’aéroport sont proches, ce qui séduit souvent les équipes sportives. » L’adjoint au sport à la Ville, Owusu Tufuor, né au Ghana, a également joué le rôle d’entremetteur entre le Creps et la délégation.
Huit sportifs et une première historique
La délégation ghanéenne se compose cette année de huit membres. Six d’entre eux participeront aux épreuves d’athlétisme du 4×100 mètres, 200 mètres et du saut en hauteur. Les deux autres, Joselle Mensah et Harry Stacey, concourront sur 50 et 100 mètres nage libre.
« On est vraiment comme une petite famille. Pour la plupart, on ne s’était jamais rencontré avant. Mais la cohésion de groupe a été très forte, sûrement, car on sait qu’on vient tous du même endroit« , racontent les deux nageurs. Pour eux, il s’agira d’une première participation aux Jeux.
Cette édition 2024 aura une saveur particulière pour l’athlétisme ghanéen. Pour la première fois de son histoire, le pays sera représenté lors d’une épreuve de saut en hauteur. L’honneur revient à Rose Yeboah, 22 ans. « Ce n’est pas une pression pour moi, mais une source de motivation supplémentaire« , assure la jeune athlète.
D’où je viens, personne ne s’attendait à me voir aller aussi haut
Rose Yeboah, athlète ghanéenne spécialiste du saut en hauteur
Son destin aurait pourtant pu s’écrire autrement. C’est lors d’une initiation au saut proposée par son lycée qu’elle prend conscience de son potentiel. « J’ai commencé à gagner des compétitions au niveau local. Puis, on m’a proposé une bourse d’étude pour rejoindre une plus grande structure. Là encore, je continuais à glaner les médailles« , raconte celle qui peut atteindre les 1,87 m d’altitude. « D’où je viens, personne ne s’attendait à me voir aller aussi haut. »
À Paris, les athlètes ghanéens tenteront de faire aussi bien qu’à Tokyo, il y a trois ans. Ils étaient parvenus à gagner une médaille de bronze, une première depuis 1992.
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