En Haute-Garonne, la ministre Dominique Faure, arrivée troisième, se maintient au second tour

EDIT. Après avoir assuré lundi qu’elle se maintenait dans une triangulaire dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, la ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité Dominique Faure, s’est résolue mardi à retirer sa candidature. « Le président de la République et le Premier ministre m’ont demandé de retirer ma candidature au second tour. En totale confiance dans leurs approches pour trouver des solutions au bénéfice de notre pays qui se trouve dans une situation très difficile, je le fais aujourd’hui en responsabilité », a-t-elle déclaré sur X.

Voilà qui brouille un peu le message envoyé par le chef du gouvernement dimanche soir. Dans la 10e circonscription de Haute-Garonne, la ministre déléguée chargée des Collectivités et de la Ruralité, Dominique Faure, arrivée troisième derrière le PS et le RN, se maintient au second tour, a-t-elle annoncé lundi à l’AFP. Ce qu’elle a confirmé dans l’après-midi sur le réseau X.

Dans ce territoire rural qui s’étend des zones commerciales de l’est de Toulouse à la région agricole du Lauragais, le socialiste Jacques Oberti, pour le Nouveau Front populaire, est arrivé nettement en tête avec 36,24 % des suffrages, devant la candidate RN Caroline Falgas-colomina (30,37 %) et la députée sortante (28,99 %), issue du Parti radical. Dominique Faure s’était imposée de justesse au second tour en 2022, totalisant 200 voix de plus que son adversaire de Générations, investie par la Nupes.

« Je me dois d’aller jusqu’au bout »

« J’ai 22.800 électeurs qui ont voté pour et je vois mal comment je leur donnerais comme seul choix de voter RN ou LFI », a argumenté lundi la ministre, estimant que le PS Jacques Oberti « est lié par une alliance avec LFI ». « Je me dois d’aller jusqu’au bout et de tenter de convaincre que cet arc républicain que je représente est pour la 10e circonscription, et de très loin, le meilleur choix », a ajouté Dominique Faure, qui se considère comme une « outsider ». « Le match n’est pas fini », souligne cette ancienne championne de tennis.

Le chef du gouvernement Gabriel Attal a pourtant annoncé, dimanche soir, le désistement des candidats d’Ensemble « dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République ».