les festivaliers au rendez-vous malgré la chaleur

La chaleur accablante des derniers jours n’a pas dissuadé les festivaliers à se déplacer en grand nombre afin d’assister au Festival Western de Saint-Quentin.

«Il a fait chaud, très chaud même. Mais ce n’est pas grave. On aime le beau temps!»

Présidente du comité organisateur du festival, Nicole Labrie reprend son souffle au lendemain de la dernière journée de l’événement, le plus important du genre dans les Maritimes.

Bien qu’il soit encore tôt pour brosser un portrait exhaustif, la présidente tend à qualifier ce 38e festival de succès.

«Il y avait beaucoup de monde à chacune des activités, plus que l’année dernière qui fut elle-même une très bonne année et qui nous a permis de dégager un bon profit. Les gens sont venus en grand nombre à nos deux rodéos, à nos spectacles, sur notre site… On ne peut pas faire autrement que d’être très satisfait», souligne-t-elle.

Elle estime à plus de 5000 le nombre de visiteurs ayant franchi les guichets dans la seule journée de samedi.

«Ce que l’on a remarqué cette année, c’est qu’il y avait beaucoup plus de vie sur notre site. C’est probablement en raison de sa reconfiguration avec notre piste de danse et notre scène extérieure. Tout est très rapproché de sorte que les gens sont moins éparpillés. C’était un gros pari pour nous et je trouve que ç’a super bien fonctionné. C’est un beau changement qui a convaincu plusieurs sceptiques. Ça sonnait bien partout!»

Avant la canicule qui est tombée sur la région vendredi, le site du festival a été frappé par une bonne averse, ce qui n’a pas manqué de laisser sa trace dans l’arène où se produit le rodéo professionnel Wild Time. Vendredi soir, une épaisse couche de boue recouvrait le sol.

«Ç’a été l’une de nos grosses problématiques. On avait refait notre terrain avec la pluie qu’on a reçu, ça n’a pas eu le temps de sécher, de drainer correctement, avant le début du rodéo. Par contre, ça n’a pas nui au spectacle. Personne ne s’en est aperçu sinon peut-être les cheveux et les cowboys qui ont eu un petit défi supplémentaire vendredi soir», explique Mme Labrie.

Pour ce qui est de la chaleur, elle ne semble visiblement pas avoir nui aux activités.

«Pour ce genre de festival, ce n’est pas la chaleur qui nuit mais plutôt la pluie. De ce côté, on peut donc dire qu’on a été quand même très chanceux.»

Côté musical, Mme Labrie avoue que le spectacle de Jolene And The Gambler – hommage à Kenny Rogers et Dolly Parton interprété par l’Acadienne Annie Blanchard et son ancien comparse de Star Académie, Maxime Landry – a été particulièrement apprécié du grand public.

«Les commentaires que nous avons reçus sont excellents. Tous les gens qui sont sortis de là étaient très très contents du spectacle.»

Son coup de cœur personnel demeure néanmoins son équipe de bénévole.

«On a un groupe d’une trentaine de bénévoles qui ont travaillé d’arrache-pied pour faire de cet événement un succès et un groupe entre 200 et 300 personnes qui sont venus donner un coup de main pendant quelques heures. Dans les deux cas, ce fut fortement apprécié, car on ne peut pas faire un festival de cette ampleur seul. Ça prendre de l’aide de la communauté. Trouver des bénévoles constitue néanmoins toujours un énorme défi.»

L’organisation du festival se rencontrera en novembre afin de tracer un bilan de l’événement et jeter les bases de la 39e présentation.

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