Les prix de l’urée et de l’ammonitrate reculent faute de demande, tandis que les engrais phosphatés restent sous tension.
Les cours de l’urée ont amorcé un léger mouvement de retrait sur le marché français ces derniers jours. La demande reste en effet très limitée compte tenu des chantiers de récolte en cours et des rendements très décevants qui contraignent à des gestions de coût de production particulièrement prudentes sur la prochaine campagne.
À l’international, la demande ressort toujours aussi restreinte et le dernier appel d’offres indien n’a finalement motivé que peu d’intérêts. Malgré les faibles volumes attendus au terme de ce tender, un retour du pays aux affaires n’est pas anticipé à court terme, compte tenu de stocks nationaux encore conséquents.
Par ailleurs, l’Égypte retrouve progressivement sa cadence de production et dispose désormais de disponibilités sur août qui peinent à trouver des acheteurs pour le moment. En sympathie, et face à une demande également faible, les prix de l’ammonitrate ont entamé un léger retrait en formulation 33,5 %.
Les engrais phosphatés conservent néanmoins une dynamique plus ferme en raison d’un retour de la Chine sur la scène des exportations bien plus mesuré qu’anticipé au début de l’année. Dans le même temps, la demande indienne et sud-américaine prend de l’ampleur. En France en revanche, l’activité est encore limitée.
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