Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, affirme qu’il pourrait ne pas respecter une politique environnementale du gouvernement fédéral si les petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM) ne sont pas prêts à temps.
En vertu d’une réglementation fédérale, Énergie NB doit arrêter d’utiliser le charbon pour produire de l’électricité à la centrale de Belledune d’ici 2030. Fredericton compte sur la technologie des petits réacteurs nucléaires pour prendre le relais.
Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick, participe à la réunion du Conseil de la fédération à Halifax cette semaine.
Photo : Radio-Canada / Adrien Blanc
Or, si cela n’est pas possible
, si les PRM ne sont pas opérationnels d’ici 2030, Fredericton n’aurait d’autre choix que de maintenir en activité la centrale de Belledune.
Nous ne nous contenterons pas de fermer des centrales comme celle de Belledune et de laisser [les Néo-Brunswickois] dans le noir.
L’équipe du premier ministre reprend ici des commentaires faits par Blaine Higgs dans une entrevue récemment accordée au Telegraph Journal, mais ne mentionne pas explicitement l’utilisation du charbon à Belledune.
Toutefois, la survie de la centrale après 2030 est liée à sa capacité de se défaire du charbon. Énergie NB planche sur une transition pour remplacer le charbon utilisé à Belledune par de la biomasse. Si cette transition est un succès, la société de la Couronne croit pouvoir maintenir la centrale en activité.
ARC Clean Technology est l’une des entreprises qui travaille à développer les PRM. L’entreprise de Saint-Jean traverse par contre une période de turbulences cet été. Le PDG a quitté ses fonctions. Le gouvernement provincial a injecté 20 millions de dollars dans cette entreprise pour qu’elle livre un réacteur d’ici 2030.
La centrale de Belledune utilise du charbon pour produire de l’électricité.
Photo : Radio-Canada
Ottawa est toujours demeuré ferme sur la date butoir de 2030 et a même déjà rejeté une extension demandée par Blaine Higgs.
Interpellé sur le sujet en mars à Saint-Jean, le chef conservateur Pierre Poilievre s’était engagé à accélérer la conversion des centrales de charbon en gaz naturel
, sans se prononcer plus clairement sur l’extension demandée par Fredericton.
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