Bruno Le Maire ne va pas «quitter la France» pour la Suisse, dément son cabinet

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Un article du Canard Enchaîné affirme que le ministre de l’Économie pourrait se recaser à l’École polytechnique de Lausanne. Sans écarter un poste à l’étranger, son entourage assure qu’il vivra toujours en France.

Après sept ans à Bercy, un «point de chute» en pays helvète pour Bruno Le Maire ? Le ministre de l’Économie aurait trouvé «du boulot» à l’École polytechnique de Lausanne, affirme Le Canard Enchaîné dans un article intitulé «Le Maire file en Suisse», dans son édition du mercredi 17 juillet, au lendemain de la démission du gouvernement de Gabriel Attal après la défaite aux législatives. Le journal satirique explique qu’il «aurait du mal à trouver» un poste en France «en raison des risques de conflits d’intérêts», d’où son orientation vers la Suisse.

Mais Bruno Le Maire ne «quittera pas la France pour travailler ailleurs», a démenti son cabinet. «Ce qui est écrit dans le Canard est faux : le ministre ne quittera pas la France, les mots ont leur importance», a poursuivi son cabinet, faisant valoir qu’il y avait «une différence» entre «aller travailler» à l’étranger et «quitter le pays». «Peut-être, d’ailleurs, qu’il n’ira pas travailler ailleurs et qu’il travaillera en France.»

Son entourage refuse pour l’instant tout commentaire sur sa destination, alors que se profile son départ de Bercy. «Il est comme tout un chacun, il réfléchit à son avenir et où il pourrait travailler, et pour le moment, il y a plusieurs options. Il en fera part, c’est normal là aussi d’être transparent, mais une fois que tout sera fait et signé», affirme son cabinet. Dans la recomposition qui traverse la droite et le centre, le futur ex-ministre ne tourne pas pour autant le dos à la politique. «Mes plus grands combats politiques sont devant moi», affirmait-il fin juin, dans un entretien au magazine Le Point.

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