JO 2024 à Paris : RTL a plongé dans la Seine

Anne Hidalgo et Tony Estanguet se baignent dans la Seine ce mercredi 17 juillet. Mais avant eux, RTL a testé pour vous la baignade dans la Seine. C’est l’un des gros sujets d’inquiétude des organisateurs avant le début des Jeux olympiques vendredi 26 juillet : le cours d’eau censé accueillir les épreuves de triathlon est-il suffisamment propre ? Ou est-ce qu’on est assuré de tomber malade en y faisant quelques longueurs ? 

Pierre Herbulot, journaliste à RTL a donc mis son plus beau maillot de bain et pris la direction des quais de Seine du côté de Bercy. Dans une eau aux teintes gris/brunes, la température ressentie est « plutôt bonne », à une vingtaine de degrés. « C’est extrêmement agréable », confie notre journaliste une fois dans l’eau. 

Il faut toutefois rappeler que la baignade dans la Seine est interdite, avec un risque d’amende de 15 euros, et qu’elle peut s’avérer dangereuse. « Il y a des bateaux et surtout beaucoup de courant. En attendant les espaces délimités autorisés, mieux vaut donc éviter de nager dans le fleuve », souligne Poerre Herbulot.

Des prélèvements encourageants à dix jours des JO

Au lendemain de sa baignade dans le fleuve de la capitale, notre journaliste n’est pas tombé malade. Le syndicat national des dermatologues nous indique que si des rougeurs ou des irritations venaient à apparaître, elles n’interviendraient qu’à partir de 72 heures, voire une semaine après

De son côté, le médecin généraliste Jean-Christophe Nogrette, secrétaire général adjoint du syndicat MG France indique que « la Seine est un fleuve très surveillé et qu’il n’y a pas de risque sanitaire majeur« . « Les risques sont l’ingestion de micro-organismes qui pourraient donner une bonne gastro », souligne-t-il également.

À dix jours des Jeux Olympiques, les tout derniers prélèvements sont également encourageants. La Seine était « baignable » onze des douze derniers jours, a dit la semaine dernière l’adjoint à la mairie chargé des JO, Pierre Rabadan. Ce sont les taux d’entérocoques et d’E-colis qui sont surveillés alors que la fédération de triathlon et la directive eau de baignade impose des seuils à ne pas dépasser.

Même constat du côté de l’ONG indépendante Surfrider. Si ses 18 premiers prélèvements étaient dans le rouge, le tout dernier fait début juillet respecte les seuils pour la première fois. Il faut dire que des moyens considérables, 1,4 milliard d’euros, ont été investis pour refaire de la Seine, un cours d’eau viable pour se baigner.

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