des centaines de véhicules encore recherchés en Martinique

Ces derniers mois, des centaines de milliers de véhicules ont été rappelés partout en France à cause d’airbags défectueux. En Martinique, près de 900 voitures concernées par le rappel sont encore recherchées, rapporte  Martinique la 1ère . Leurs propriétaires doivent cesser de conduire avec et faire les réparations nécessaires.

Un défaut responsable d’accidents mortels

Il s’agit de véhicules des marques Citroën (dont le modèle DS) et Jeep. Ces constructeurs, comme une quinzaine d’autres, ont équipé certaines de leurs voitures d’airbags défectueux de la marque Takata. Un défaut de fabrication qui aurait causé plusieurs décès.

En outre-mer, la justice a ouvert plusieurs informations judiciaires en mai 2024 pour « homicide involontaire et homicide involontaire par personne morale » après l’explosion d’airbags dans des véhicules Citroën. D’autres accidents mortels qui pourraient être liés à ce défaut de fabrication avaient ensuite été recensés. Certains concessionnaires sont accusés d’avoir manqué à leurs obligations au moment des rappels. Le numéro de téléphone relayé dans les médias lors des premiers rappels n’était également pas correct.

Des véhicules construits entre 1997 et 2017

Le scandale des airbags défectueux n’est pas nouveau. Takata a procédé aux premiers rappels en 2013. Au début des années 2000, pour faire des économies, l’entreprise japonaise aurait changé la composition chimique des gonfleurs. C’est de là que viendrait le défaut. Au fil des ans, les explosions intempestives se sont multipliées mais la direction a tardé à réagir et le problème s’est amplifié, indiquait l’AFP en 2017 quand Takata a déposé le bilan.

Au total, des dizaines de modèles, construits entre 1997 et 2017, sont concernés par ce rappel massif. La liste est consultable sur le site de la direction de l’Environnement, de l’aménagement et du logement de Guadeloupe. Les personnes vivant en Martinique et qui possèdent un de ces véhicules sont invitées à contacter le 05 96 39 41 79.

Pour en savoir plus : lire l’article de  Martinique la 1ère .