Pour arriver dans son atelier, il faut monter des escaliers en bois qui grincent. C’est chez elle que Justine Goulard développe son activité de créatrice d’accessoires de mode. Au milieu des machines à coudre et des étoffes, elle imagine et confectionne des sacs, cabas ou bananes et autres réalisations, sous la marque Maison Bohoish. « Maison, c’est pour le côté français et qualitatif, et bohoish, c’est la contraction de bohème et de “ ish ”, ce qui veut dire “ à peu près ” . »
L’aventure s’est lancée alors qu’elle résidait en Californie. « Je voyais qu’il y avait beaucoup de surproduction et de surconsommation, je chinais déjà », raconte-t-elle pour décrire le début de son aventure. « J’achetais des jupes en élasthanne et je faisais des bandeaux. J’en ai vendu plein, c’était dingue. »
De retour en France après le Covid, contexte oblige, elle se lance dans les masques. Puis profite de la tendance pour les sacs « banane ». Le tout uniquement avec des tissus soit réutilisés, soit provenant des « stocks dormants », c’est-à-dire les chutes non utilisées par les marques de luxe. Justine Goulard affectionne particulièrement les tissus anciens et épais, particulièrement le lin.
« J’ai été consommatrice de fast-fashion, mais aujourd’hui j’achète soit de la seconde main, soit des marques éthiques. C’est du neuf, certes, mais ça respecte l’humain et l’environnement », explique-t-elle. À travers ses productions, elle cherche donc à sensibiliser aussi les consommateurs sur les impacts de la mode, à la fois sur les plans sociaux et écologiques.
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