Cahors. Sophie Balmary : « Les JO c’est le point d’orgue d’une carrière »

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Le plus grand événement sportif planétaire va prendre ses quartiers d’été à Paris à partir du 26 juillet. La rameuse cadurcienne Sophie Balmary a eu la chance de vivre trois Olympiades en 2000, 2004 et 2 008. « Trois moments qui restent les plus forts de ma carrière », avoue la championne de l’Aviron Cadurcien.

Dans quelques semaines, les yeux du monde seront rivés sur la France et Paris à l’occasion des Jeux Olympiques et paralympiques. Cent ans après avoir accueilli les JO, la capitale française sera de nouveau le théâtre du plus grand événement sportif planétaire. À l’image de Laurent Lagarrigue, qui coordonne le combiné bloc/difficulté pour ces Jeux de 2024 et qui faisait partie de l’encadrement de l’équipe de France d’escalade aux JO de Tokyo en 2021, des sportifs lotois ont eu la chance de vivre l’événement de l’intérieur. C’est le cas notamment de la Cadurcienne Sophie Balmary. Sacrée dix-sept fois championne de France, la rameuse de l’Aviron Cadurcien, qui a participé à dix championnats du monde (terminant trois fois 4e) et à vingt et une manches de Coupe du monde (dix-huit fois finaliste), a vécu trois olympiades. « Les JO, c’est la compétition la plus importante, c’est pour ça que tu t’entraînes. C’est aussi la compétition où la pression est la plus forte. D’autant plus que l’aviron fait partie des sports majeurs des JO puisqu’ils sont aux Jeux depuis la création des jeux modernes en 1896. C’est une discipline qui a un poids très fort, qui est ancrée dans l’histoire des Jeux », explique Sophie Balmary. Qualifiée pour les JO de Sydney en 2000, la rameuse Cadurcienne est de nouveau sélectionnée pour les Jeux d’Athènes en 2004 ainsi que les JO de 2008 à Pékin. « Les Jeux, c’est gigantesque, c’est une énorme machine. T’en prends plein les yeux. C’est un honneur et un bonheur d’en faire partie », témoigne la championne lotoise.

« Des moments forts aux JO, j’en ai vécu plein »

Parmi les multiples souvenirs qu’elle garde de ses trois participations aux JO, Sophie Balmary se souvient encore de « la cérémonie d’ouverture des JO de Sydney que j’ai vécue dans le stade pour mes premiers jeux. C’était fantastique, c’était impressionnant, un moment très fort. L’atmosphère du village olympique aussi. Et puis l’accueil des Australiens a été formidable et ça a encore ajouté à la magie de l’événement. Vivre les JO te permet aussi de rencontrer d’autres athlètes, d’autres pays et d’autres disciplines, dont certains que j’ai retrouvés sur d’autres olympiades, notamment quand tu fais l’entraînement en salle, mais des moments forts aux JO, j’en ai vécu plein… »

« J’ai concouru face aux filles les plus fortes du moment »

Qualifiée en skiff, « la discipline la plus difficile, tu es seule et tu prends la pression seule », la championne Cadurcienne se dit « fière de m’être mesurée à ce qui se faisait de mieux dans l’aviron féminin. Même si je n’ai pas eu la chance de vivre une finale olympique, j’ai concouru face aux filles les plus fortes du moment et notamment face à deux légendes de l’aviron : la Biélorusse Ekatarina Karsten (double championne olympique en skiff en 1996 et 2000, et vice-championne olympique en 2004) et la Bulgare Rumyana Neykova (double championne du monde en skiff en 2002 et 2003 et vice-championne du monde en 2007). Et de cela je peux être fière », ajoute Sophie Balmary qui, lorsqu’elle dresse le bilan de ses trois participations aux JO, estime que « chaque olympiade a son histoire, mais cela reste les trois moments les plus forts de ma vie de sportive, le point d’orgue d’une carrière ! »

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