Législatives 2024 en Haute-Garonne : Pour la candidate Dominique Faure, « la peur doit changer de camp »

« Cette violence que l’on vit dans l’hémicycle, dans la société, c’est insupportable », annonçait Dominique Faure (Parti Radical – Ensemble), candidate aux législatives pour la 10e circonscription du département.

Ce mardi 25 juin, la ministre macroniste sortante rappelait qu’en Haute-Garonne, quatre nouvelles brigades de gendarmerie avaient été créées. À Revel, la gendarmerie a été « réaménagée ». « Vous ne les voyez pas encore », glissait Dominique Faure, qui a discuté du sujet avec le général Charles Bourillon, commandant régional de gendarmerie d’Occitanie. Ce dernier évoquait des trous dans les effectifs, en raison de départs non prévus. Il promet en revanche un effectif de 16 gendarmes en septembre 2024, après les Jeux Olympiques, sans compter les réservistes (deux chaque week-end et quatre en période estivale).

A lire aussi :
Législatives 2024 en Haute-Garonne : voici les candidats de la 10e circonscription

Un secteur de neuf communes

Le général Bourillon indiquait à Dominique Faure que les indicateurs « étaient bons à Revel, meilleurs qu’ailleurs », et que « la délinquance était contrôlée ». Le maire Laurent Hourquet semble avoir un autre point de vue, au vu des témoignages de commerçants et d’habitants inquiets ces dernières semaines.

Le secteur d’intervention est un autre point de désaccord. La brigade couvre neuf communes : Le Falga, Le Vaux, Montégut-Lauragais, Nogaret, Revel, Roumens, Saint-Félix-Lauragais, Saint-Julia et Vaudreuille. Le maire évoquait la semaine dernière un périmètre plus large, allant jusqu’à Sainte-Foy-d’Aigrefeuille.

A lire aussi :
Revel : « ça devient invivable », des commerçants expriment une inquiétude croissante à la mairie et à la police municipale

Dominique Faure annonçait la volonté d’instaurer une peine plancher. Pour elle, « la peur doit changer de camp » et il « faut impérativement pouvoir sanctionner ».

Les élus du territoire présents

De nombreux élus de l’intercommunalité étaient présents pour cette réunion. Le sénateur de Haute-Garonne Alain Chatillon est aussi venu rappeler ses « relations historiques » avec la candidate. « C’est un moment très difficile pour le pays, confiait-il. Il faut de l’ordre, de la méthode et retrouver cette large constitution entre centre droit et centre gauche. Il faut une majorité à l’Assemblée. » Se tournant vers la candidate, il suggère : « Tu devrais prendre le ministère de l’Éducation nationale. Nous avons besoin de changement. »

A lire aussi :
Législatives en Haute-Garonne. Dans le Lauragais, le Nouveau front populaire veut faire tomber une ministre

Dominique Faure exprimait l’envie de « rassembler », et « remettre la confiance entre nos concitoyens, nos élus locaux et notre gouvernement. »