La jeune Léa Maver nous invite dans son imaginaire, à travers son premier roman fiction : « A Villain’s Story », une histoire sombre qui contraste avec la jeune femme lumineuse qui l’a écrite. Ceux qui l’ont rencontrée, lors d’une soirée littéraire à Petit-Canal, la semaine dernière, ont été impressionnés par sa personnalité, son naturel et son talent.
Léa Maver a tout juste 18 ans et cette jeune autrice, à l’imagination débordante, vient de publier son premier roman : « A Villain’s Story » (Les éditions Baudelaire – février 2024).
Ses lecteurs l’ont rencontrée lors d’un rendez-vous littéraire organisé dans la médiathèque de sa commune, Petit Canal, vendredi dernier (12 juillet). La prestation de cette étudiante, qui suit son cursus dans l’Hexagone, a impressionné l’auditoire.
C’est son imaginaire que l’écrivaine a retranscrit dans son ouvrage, dont le titre se traduit en français comme suit : « L’histoire d’un Vilain« .
Le récit se passe dans le royaume d’Asphodia, qui n’aura pas droit à sa fin heureuse.
« Lior, homme connu de la lignée de l’Ombre et rejeté pour ses tendances violentes et malveillantes, vient de se hisser sur le trône. Rêvant d’un monde où le pouvoir lui serait infini, il condamne Demetria, une jeune sorcière, à siéger à ses côtés.
Au fil des pertes, des mœurs et des machinations perverses de Lior, ce qui s’apparentait à un cauchemar se confond doucement avec un songe brumeux qui confronte la jeune femme à ses désirs les plus sombres. Tiraillée entre ses devoirs de justice et l’attrait des ténèbres, Demetria lutte, afin de ne pas perdre ses repères.
Pourtant, l’étrange relation qui se tisse entre les deux souverains évolue petit à petit vers un jeu de pouvoir, où le premier qui tombe est voué soit à mourir, soit à vénérer l’autre. »
Cette fiction est sombre et le récit est singulier, selon la volonté de Léa Maver, qui entend ainsi se distinguer.
A la lecture de Léa Maver, puis lorsque l’on échange avec elle, on comprend que la maturité, la richesse d’esprit, le talent d’écriture et la faculté d’élocution n’attendent pas le poids des années.
Elle est riche de tout ce qui constitue son univers, au quotidien.
Je pense que ça vient de plusieurs influences ; elles peuvent être littéraires, des films que je vois, des livres que je lis, des séries, ça peut venir aussi de ma famille, des paysages, des musiques… franchement, je puise mes inspirations dans diverses sources. Et je pense que c’est ce qui fait la richesse e mon imaginaire.
Léa Maver, autrice « A villain’s story »
De l’avis général des personnes présentes, lors de l’a présentation du roman, cette jeune guadeloupéenne a un long avenir dans l’écriture.
Ceux qui l’ont lue attendent le prochain ouvrage et, ceux qui l’ont rencontrée, ont hâte de se plonger dans ses pages.
REPORTAGE/
Rédacteur/Reporter d’images : Paul-Henri Schol
Monteur : Frédéric Fidelin
Mixeur : Justin Mirval
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