Etaient présents à ses côtés, les ministres des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, et du Travail et de la Sécurité Sociale ; les représentants des ministres des Forêts et de la Faune, et de l’Agriculture et du Développement rural.
La partie de la délégation de l’Union européenne, était quant à elle conduite par l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun, Jean-Marc Chataigner, qu’accompagnaient ses proches collaborateurs.
Présents également à cette séance de travail, le directeur général de l’Office national du cacao et du café (ONCC), le président du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), le président du Comité de gestion du fonds de développement des filières cacao et café, le secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du CICC, l’administrateur du Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC).
L’objectif de cette rencontre était de préparer la mise en conformité du Cameroun avec le règlement européen 2023/1115 sur la déforestation, qui entrera en vigueur le 30 décembre prochain. Ce texte, adopté le 31 mai 2023 par le Parlement et le Conseil européen, vise à encadrer l’importation de produits liés à la déforestation, dont le cacao et le café. Pour le gouvernement, l’enjeu est de taille : en effet, 78 % des exportations de cacao et 68 % de celles de café sont destinées au marché européen.
Le défi pour le Cameroun est triple : assurer la traçabilité des produits, garantir une production « zéro déforestation » et respecter les exigences de légalité. Face à ces contraintes, le pays met en avant sa spécificité : une cacaoculture et une caféiculture, pratiquées en agroforesterie, moins destructrice pour l’environnement que les méthodes intensives d’autres grands producteurs.
« Nos producteurs mériteraient une prime plutôt qu’une restriction d’accès au marché, compte tenu de notre système de production sous ombrage», indique le ministre du Commerce. Pour sa part, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’UE au Cameroun, a détaillé les enjeux du règlement, tandis que chaque ministre a éclairé sur le rôle de son département ministériel dans ce processus.
Il faut rappeler que le règlement européen couvre également d’autres produits comme le bœuf, l’huile de palme, le soja, le caoutchouc ou le bois.
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