Plus inquiétant encore, la communauté internationale observe un silence assourdissant face à ces violations flagrantes des droits humains. Cette absence de condamnation ferme de la part des acteurs internationaux ne fait qu’encourager les dérives autoritaires du régime guinéen.
Dix jours d’enquête pour une vérité dérangeante
Au terme d’une investigation minutieuse menée sur dix jours, le journaliste indépendant français, Thomas Dietrich, a réussi à approcher un geôlier détenant des informations cruciales sur le sort de Foniké Menguè et Billo Bah. Son récit glaçant retrace les étapes d’une détention arbitraire marquée par la violence et la cruauté.
Torture et sévices : un traitement inhumain
D’après ce témoin, les deux opposants ont été d’abord conduits à la présidence avant d’être transférés vers l’île de Kassa, située au large de Conakry. C’est là qu’ils auraient subi des tortures sauvages aux mains du GIGN et des forces spéciales, une unité d’élite formée, ironie du sort, par l’armée française dans le nord-est de la Guinée.
L’état de santé de Foniké Menguè extrêmement préoccupant
Le geôlier affirme que Foniké Menguè se trouve aujourd’hui « entre la vie et la mort », victime des sévices corporels infligés par ses tortionnaires. Cette information, si elle se confirme, est d’une gravité extrême et exige une mobilisation internationale immédiate pour sauver la vie de cet opposant politique.
Un appel à la mobilisation et à la justice
Face à ces atrocités, il est impératif que la communauté internationale rompe son silence et condamne fermement les agissements de la junte guinéenne. La France, en particulier, en tant que parrain présumé du régime, a la responsabilité de s’exprimer clairement et d’exiger la libération immédiate et inconditionnelle de Foniké Menguè et Billo Bah.
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