Les locaux du parc des sports du Bazacle vandalisés à Toulouse, une plainte déposée

Menaces de mort, insultes et sexes peints à la bombe sur les murs, matériel cassé, et extincteurs vidés sur le sol… dans la nuit du mercredi 17 juillet au jeudi 18, les locaux du chalet et du théâtre du parc des sports du Bazacle à Toulouse ont été vandalisés. Pas de vol, « juste de la casse pour de la casse » précise Noémie Bickel, la présidente de la CMACS, caisse de mutuelle complémentaire et d’activités sociales des électriciens et gaziers, qui occupe les lieux et propose différentes activités. L’organisme porte plainte, et a adressé un courrier à ses bénéficiaires.

Les forces de l’ordre se sont rendues sur place pour constater les dégâts. Le local du club de philatélie est particulièrement endommagé. « Les adhérents sont effondrés » confiait Noémie Bickel. « Ce sont des collections avec une certaine valeur. »

Les auteurs toujours inconnus

Pour l’instant, le ou les auteurs de ces actes de vandalisme ne sont pas connus. Si la CMACS de Toulouse ne veut pas tirer de conclusion, sa présidente Noémie Bickel reconnaît qu’il est « difficile de ne pas faire le lien avec le contexte politique et social extrêmement tendu« , après les élections législatives anticipées.

« On avait adressé un courrier à nos bénéficiaires avant le second tour. Sans prendre position, mais pour expliquer que ce que l’on défend dans nos activités est contraire à ce que prône l’extrême-droite. C’est quelque chose qu’on a déjà fait, de communiquer ainsi. Mais là, on a eu des réactions extrêmement vives » explique Noémie Bickel. « Il peut y avoir des désaccords, on a déjà eu, mais là les réactions étaient épidermiques. Sans tirer de conclusion, on ne peut pas s’empêcher de faire le lien. » Noémie Bickel rajoute que selon elle, « un cap a été franchi » et que les bénéficiaires sont « choqués » par ce vandalisme.

Il va falloir l’intervention d’une équipe de nettoyage pour remettre les locaux en état. Ils sont pour l’heure inutilisables. On ne sait pas encore combien de temps ils vont le rester, ni à combien s’élèvent les dommages.