Les actions en solidarité aux sinistrés de Grenade et de Saint-Vincent se poursuivent après le passage, le 1er juillet dernier, de l’ouragan Béryl.
La famille Rotary – c’est-à-dire l’ensemble des membres des 8 rotary clubs que compte la Martinique, ainsi que le Rotaract du Lamentin, des jeunes des 2 Interacts et des 4 clubs Innerwheel – ont organisé deux opérations de collecte de dons en nature, le samedi 13 juillet.
Elles ont permis d’envoyer à Cariacou et Petite Martinique, via des barges affrétées par un membre du Rotary, deux palettes de produits d’hygiène de première nécessité, ainsi que deux palettes de petits outillages et de matériel de nettoyage. D’autres doivent encore partir lundi soir (22 juillet).
Et aussi une collecte de fonds
En parallèle des collectes de dons en nature, la famille Rotary de Martinique ont mis en place une plateforme de collecte de fonds pour les sinistrés de Béryl accessible à l’adresse : bit.ly/collecteberyl
Le Rotary Club de Fort de France étant reconnu d’utilité publique, un reçu fiscal est téléchargeable après chaque don.
Cette collecte de fonds a pour but d’éviter un afflux de matières premières gratuites qui risqueraient de tuer l’économie locale, comme l’explique Alain Mussard, président du Rotary Club de Fort-de-France.
On a besoin de produits pour donner tout de suite aux habitants. On a aussi besoin d’outillage pour donner aux habitants qui en ont besoin des clous, des vis, des marteaux, des lampes solaires, des tronçonneuses, etc. Ça oui, ils nous ont dit aussi. Mais ils nous ont aussi dit qu’ils ne souhaitaient pas voir arriver un afflux massif de matériaux de reconstruction. Parce que les outils industriels, que ce soit sur Saint-Vincent ou que ce soit sur l’île de Grenade, les outils industriels n’ont finalement pas été endommagés. Et si on faisait un afflux de matériel qui vient gratuitement, l’industriel et les personnes qui travaillent chez cet industriel-là vont se retrouver en difficulté économique après. Donc, c’est pour ça qu’ils nous ont demandé, dans un deuxième temps, de faire une collecte de fonds pour permettre de donner des sous à ceux qui en ont besoin. Ou alors mieux, faire acheter par les Rotary locaux les matériaux dont ils ont besoin pour maintenir l’activité économique.
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.