Depuis Alès, les Fous chantants poursuivent leur projet de « semaine chantante » solidaire au Sénégal
Un projet humanitaire, créé avec une association de Saint-Jean-du-Pin, veut faire porte le festival choral dans un village africain.
Transporter l’esprit des Fous chantants d’Alès au-delà des frontières, et pour aider l’autre. C’est l’un des projets porté par les « Fous », dont Fabrice Scwhingrouber, son directeur artistique.
Lors de l’édition 2023, le festival avait profité du concert avec Jean-Louis Aubert pour présenter Africa Chœur, projet construit avec Solidarité Sénégal, association basée à Saint-Jean-du-Pin.
Construire un amphithéâtre
« Il nous fallait une association qui connaissait un lieu que l’on pourrait aider », précise le directeur artistique. Une aventure sur le long terme, qui a déjà été concrétisé par des premiers voyages sur place. L’idée : se rendre à Djilacoune, village au sud-ouest du Sénégal, non loin des bords de la Casamance, pour y construire, à terme, un amphithéâtre.
« Il faut s’attendre à quelque chose de simple », poursuit Fabrice Schwingrouber. La structure, encore en élaboration sur plans, devrait se faire en béton, moins onéreux et plus durable en vertu des conditions réalisables sur place. « Mais on a rencontré là-bas de nombreux jeunes qui rêvent d’avoir un lieu pour produire de nombreux projets artistiques ».
Parmi ces projets figure, naturellement, le chant. Lors d’un précédent voyage, l’équipe des « Fous » a remarqué des talents parmi les habitants. En parallèle au projet de construction, l’équipe projette, à la Toussaint 2025, d’embarquer une cinquantaine de choristes volontaires, prêts à s’investir pour le projet, afin d’élaborer, sur place « une semaine chantante » qui se solderait par un spectacle dans le nouvel édifice. « On va commencer à recenser les personnes, parmi les choristes, qui pourraient s’impliquer. »
Actions pour financer
Mélange de chanteurs européens et sénégalais, le spectacle pourrait, à terme, poursuivre une longue collaboration entre Djilacoune et Alès. « Ce qui serait fabuleux, ce serait de pouvoir ensuite faire venir une partie de ces chanteurs sénégalais chez nous, espère Fabrice Schwingrouber. Sur la scène des arènes d’Alès, ce serait fantastique ! On n’en est pas encore là, mais on va tout faire pour ! »
Afin de continuer à rendre ce projet réel, qui a un coût – la construction de l’amphithéâtre est, à ce jour, estimée à 30 000 € – les Fous chantants et Solidarité Sénégal organisent cette semaine une tombola à destination du public. Les tickets (2 €) seront à vendre lors des concerts avec Vianney, vendredi 26 et samedi 27 juillet. Pour les participants, le lot à gagner sera, d’ailleurs, un voyage au Sénégal.
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