« Je pense que le cyclisme est l’un des sports les plus propres au monde », assure Tadej Pogacar après sa 3e victoire au Tour de France

Vainqueur de son troisième Tour de France, ce dimanche à Nice, Tadej Pogacar a reconnu qu’il ne se serait pas vu faire la dernière étape en détente sur ses routes d’entraînement. Le Slovène a aussi fait part de sa vision sur le dopage, assurant que le cyclisme était débarrassé de ses démons du passé.

Quel a été le moment le plus fort dans ce Tour de France?

C’est difficile à dire, c’est encore trop chaud dans ma tête. Mais ce moment avec toute l’équipe sur le podium a vraiment été un moment de joie.

On pensait que vous alliez profiter au cours de cette dernière étape, mais vous avez encore roulé fort!

Je me sentais bien à Monaco et dans la première ascension. Vous savez, je me suis tellement entraîné sur ces routes-là et j’ai tellement reconnu ce parcours que je voulais voir ce que je pouvais réellement faire (1). Mon coach commence à me détester parce que je fais toujours les mêmes routes (sourire). Mais j’ai quand même pu profiter du soutien de la foule. Les gens m’ont vraiment motivé à accélérer.

Que pensez-vous des doutes qui entourent votre performance et des suspicions de dopage?

Il y aura toujours des doutes, le cyclisme a été un sport très troublé dans le passé. Quel que soit le sport ou le domaine, il y aura toujours des gens qui diront quelque chose quand quelqu’un gagne. Des jaloux, des gens qui te détestent… Si personne ne te déteste, c’est peut-être que tu n’as pas réussi à atteindre tes objectifs. Mais l’AMA et l’UCI (2) ont beaucoup investi pour que ce sport soit propre. Je pense que le cyclisme est l’un des sports les plus propres au monde. Il y a eu beaucoup d’abus par le passé, maintenant ça ne vaut plus la peine de prendre quelque chose qui peut avoir un impact sur votre santé, votre cœur. Ce serait stupide. Vous pourrez peut-être rouler jusqu’à 35 ans, et après? Il faut profiter de la vie. On est là pour gagner mais c’est un jeu, c’est fun. Le plus important c’est d’être en bonne santé. On se pousse déjà très loin en course, il n’y a pas de raison de pousser son corps encore plus loin.

Le Giro, le Tour de France… Quelle sera la suite pour que votre saison soit parfaite?

Les gens me disent: « Pourquoi tu ne fais pas la Vuelta? Fais la Vuelta! » C’est vrai que ça me passe par la tête, mais ça doit entrer par une oreille et sortir par l’autre quand on m’en parle (sourire). La cerise sur le gâteau, ce serait de bien me reposer en août et de faire des bons championnats du monde (fin septembre en Suisse).

1. Il habite à Monaco depuis 2020.

2. Agence mondiale antidopage et Union cycliste internationale.

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