La collaboration franche entre les autorités judiciaires gabonaises et celles du Cameroun a été mise à l’épreuve avec l’affaire Ramon Cotta. Et pour cause, comme le rapporte notre confrère Camerounweb, cet activiste sur la toile hostile au pouvoir de Paul Biya avait pris l’initiative de fuir son pays pour trouver refuge au Gabon. Mais il a été rattrapé par les forces armées gabonaises puis extradé à Yaoundé.
Alors qu’il croyait jouir de sa parfaite liberté en terre gabonaise après avoir eu maille à partir avec la justice camerounaise vraisemblablement aux ordres de Paul Biya, l’activiste politique Steeve Akam alias Ramon Cotta a été cueilli au Gabon et ce, grâce aux accords de défense liant ces deux pays de l’Afrique centrale. Les militaires sous les ordres du Président de la transition ont donc répondu à l’urgence du pouvoir d’Etoudi qui en avait marre d’être critiqué par ce jeune agitateur du net.
Fin de parcours pour Ramon Cotta et retour à son cauchemar
« L’activiste camerounais a été arrêté au Gabon et extradé vers le Cameroun à la demande des autorités camerounaises. Il est accusé d’activités subversives contre le président camerounais. L’extradition a été facilitée par une collaboration entre les gouvernements gabonais et camerounais », a annoncé le média en ligne Camerounweb. Non sans manquer de tancer les autorités judiciaires gabonaises.
« D’après nos informations, le régime Oligui a servi au régime Biya, le jeune activiste, sur un plateau d’or », a conclu notre confrère. Dans l’extrait de vidéo parvenu à la rédaction de Gabon Media Time (GMT), on peut apercevoir l’intéressé présenter des excuses au Président Paul Biya. Une amende honorable qui ne serait, finalement qu’une injection et non une action dictée par le remords ou la prise de conscience de l’activiste. Réputé pour ses critiques véhémentes envers le Palais d’Etoudi, Ramon Cotta devrait répondre de ses sorties publiques devant les tribunaux camerounais. Nous y reviendrons !
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