A quelques jours du coup d’envoi
des Jeux Olympiques, l’optimisme est de mise pour les Bleus, dont
l’objectif avoué est d’intégrer le Top 5 du classement des
médailles.
Les Jeux de Tokyo n’auront pas été le tremplin espéré. Cinq ans
après avoir amassé 42 médailles au Brésil avec notamment 10 titres,
la France avait en effet dû se contenter de 33 breloques au Japon,
ne devant sa huitième place au classement des médailles aux dix
titres amassés par les Bleus.
Pourtant, trois ans plus tard, l’objectif est clair pour la
délégation tricolore: intégrer le Top 5 du classement des
médailles, ce que la France n’est plus parvenue à faire depuis les
Jeux d’Atlanta en 1996. Mais l’objectif vient d’en haut. Il a en
effet été fixé par Emmanuel Macron depuis de longs mois. Le
président de la République avait expliqué tabler entre 40 et 50
médailles, mais en espérer davantage.
Pour remplir son objectif, la France devra doubler le nombre de
titres obtenus il y a trois ans si l’on se fie au classement des
derniers JO. La Russie, qui sera réduite à la portion congrue à
Paris, avait en effet occupé cette cinquième place avec 71
médailles et 20 titres.
La confiance des dirigeants
Fabien Canu, ancien double champion du monde de judo (1987,
1989) et directeur général de l’Insep, se veut confiant.
« Chaque fédération a un objectif, mais la pression a
également été mise en haut lieu par le président de la République,
qui attend de la France qu’elle soit à la cinquième place au
classement des médailles. Je suis sincèrement confiant. On peut
atteindre l’objectif du Top 5 des nations si on table sur une
cinquantaine de médailles. Une belle dynamique est en
place », a-t-il ainsi lancé dans une interview accordée
au Jdd.
Marie-José Pérec, attendue pour être la dernière relayeuse de la
flamme olympique, se veut néanmoins plus prudente. « Ce
qu’on aimerait, c’est être dans le Top 5 des nations au classement
des médailles, mais je n’aime pas me prononcer sur ce genre de
choses. C’est trop compliqué de se projeter sur des événements sur
lesquels nous n’avons pas de prise », a-t-elle estimé, bien
décidée néanmoins à prêcher la bonne parole auprès de tous les
sportifs français.
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