pour Matvii Bidnyi, ministre des Sports ukrainien, «les Jeux, c’est également notre front» – Libération
Interview
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Dans un entretien, l’ancien champion de bodybuilding, membre du gouvernement de Zelensky, revient sur les enjeux que représente pour son pays la compétition mondiale et sur l’impact de plus de deux ans de guerre sur le sport de haut niveau en Ukraine.
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Aux Jeux de Tokyo, l’Ukraine avait empoché 19 breloques. Combien y en aura-t-il cette année, après deux années de guerre sans répit face aux troupes russes ? Pour Matvii Bidnyi, ministre des Sports dans le gouvernement Zelensky qui a consacré une grande partie de son magistère à débusquer et réclamer l’exclusion d’athlètes russes ayant soutenu le conflit, chaque participation d’un athlète ukrainien à Paris sera déjà une victoire. Entre ceux qui s’entraînent sous les bombes, ceux qui se sont exilés et tous ceux qui ont perdu des proches au combat. Pour l’ancien champion de bodybuilding, «le sport ne peut pas être en dehors de la politique».
Dans une société en guerre totale depuis deux ans, le sport, est-ce important ou futile ?
C’est très important pour un pays qui se bat pour son avenir. Le sport et la culture physique représentent aujourd’hui la seule possibilité pour de nombreuses personnes de prendre soin de leur santé physique et mentale, de se distraire et de rester en forme, au vu des conditions psychologiques extrêmes et du stress que nous endurons. Il s’agit aussi d’un facteur très important d’endurcissement de notre nation, et même d’un élément de notre sécurité nationale, du fait de la proximité d’un voisin comme la Russie. Le sport de haut niveau
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