450 décès enregistrés au Sénégal entre 2000-2022

Conseiller technique au ministère des Finances, Alioune Ndiaye a présidé l’ouverture de l’atelier portant sur la thématique du « Financement des Risques climatiques et de Catastrophes au Sénégal ». Ainsi, selon le CT, l’Etat prend sérieusement en compte le changement climatique, « notamment les risques de catastrophes, dans le cycle de planification est une préoccupation majeure pour l’Etat du Sénégal. Une provision d’un montant de 30,758 milliards FCFA, équivalent à 52 millions de dollars, est inscrite dans la Loi de Finances 2024 pour la gestion de tels risques. Outre l’approche budgétaire, le Sénégal est également membre de l’African Risk and Capacity (ARC), depuis 2012, avec la souscription à diverses polices d’assurances, notamment contre le risque de sécheresse et celui du déficit de pâturage, pour un montant de 195 millions de dollars » dit-il.

De plus, selon le représentant du ministre, notre pays expérimente, depuis 2019, le Programme Replica, avec la mise en place d’une couverture contre les impacts des pandémies.

En effet, le processus d’élaboration d’une stratégie FRC au Sénégal a démarré depuis septembre 2023 par le diagnostic, qui a permis de passer en revue les instruments et mécanismes de financement ex-ante et ex-post des risques de catastrophes ainsi que l’analyse du déficit de ce financement.

« Les données historiques révèlent qu’entre 2000 et 2022, 28 catastrophes naturelles ont été enregistrées au Sénégal, affectant environ 3 millions de personnes et causant au moins 450 morts » regrette M. Ndiaye qui ajoute que « parmi les évènements marquants sur cette période, on peut citer la sécheresse de 2002, avec des pertes de production agricole d’environ 120 millions de dollars US, soit 1,7 % du PIB, et les inondations de 2009 qui ont causé des pertes et dommages estimés à 104 millions de dollars US, soit 0,6 % du PIB » conclut le conseiller technique du ministre des Finances.  

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