« Le sport reste considéré comme un divertissement, pas un investissement »

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Ancien international de judo de l’équipe de France et docteur en sociologie, Eric Monnin fait partie des rares spécialistes français du Mouvement olympique international. Aujourd’hui directeur du Centre d’études et de recherches olympiques universitaires (CEROU) à Besançon, l’ancien athlète de haut niveau apparaît très attaché à l’héritage social des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. De quoi mettre en  perspective les ­promesses affichées. Entretien.

Que représentent pour vous les Jeux olympiques ?

Eric Monnin : Simplement un outil. Pourquoi ? Pour mettre en œuvre une philosophie : l’olympisme. Quand Coubertin rénove les Jeux en 1896, sa volonté est d’essaimer une manière de vivre et d’aller vers une société meilleure, suivant l’adage antique « Anima sana in corpore sano », c’est-à-dire « un esprit sain dans un corps sain ». Dans l’Antiquité, on ne pratique pas le sport pour le sport. Il est appréhendé dans une dimension plus large, particulièrement lié aux arts : architecture, sculpture, peinture, littérature… Coubertin s’inscrit dans cette logique. Donc, pour répondre à la question, les Jeux olympiques représentent un outil qui va permettre de réveiller les nations. Aujourd’hui, ce réveil peut prendre la[…]

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