Le « United by sports Forum » salué par la ministre des Sports

Plus de 500 jeunes sportifs étrangers se sont réunis à Paris cette semaine à l’occasion du Festival 24 organisé par l’association Sport dans la ville. 

Cette joyeuse marmaille internationale a été accueillie par la ministre des Sports en personne, au Jardin d’acclimatation, à Paris, le 25 juillet, pour participer au “United by sports Forum”. 

Ce grand rassemblement international fédérateur autour de la pratique sportive a pu avoir lieu grâce au travail de l’association Sport dans la ville et de nombreux sponsors, à l’instar de Global Sports Week.

500 jeunes de 36 pays accueillis à Paris

Ce sont plus de 500 jeunes issues de 64 délégations venant de 36 pays différents disséminés sur les 5 continents qui ont partagé une semaine d’aventure française, à Lyon puis dans la capitale.

A la veille de la cérémonie d’ouverture des JO, Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, a partagé son “plaisir d’avoir ce petit temps dans une journée un peu folle, d’avoir cette bouffée de joie avec nos 500 jeunes venus de ces 36 pays qui avaient la pêche, le sourire jusqu’aux yeux, qui étaient contents d’être là à Paris”.

L’objectif de cette opération sociale d’envergure est d’offrir aux jeunes une expérience internationale unique et transformante, autour des clés d’égalité et d’excellence insufflées par le sport, et notamment par les Jeux de Paris 2024.

Souvent, quand on parle de toutes ces initiatives qu’on essaie de faire pour l’inclusion de la jeunesse par le sport, on se rappelle de ces mots de Dostoïevski : ‘Si vous donnez un souvenir heureux dans l’enfance à un enfant, vous le sauvez pour la vie’”, a souligné la ministre des Sports. Et quel souvenir !

Les JO pour faire rêver

Il est fort à parier qu’il restera gravé dans leur mémoire pour toujours. Cette semaine fédératrice entre jeunes défavorisés venant des quatre coins du monde, réunis par les valeurs sportives, et accueillis à bras ouverts par une association française qui leur fera partager l’aventure des JO.

Il y a déjà 10 ans on rencontrait Tony Estanguet et nous évoquions ces JO 2024. Le sport permet aux jeunes de rêver leur existence avec encore plus d’intensité”, a confié Nicolas Eschermann, président de Sport dans la ville, à la manœuvre de l’opération depuis de nombreuses années.

L’objectif était d’inviter dans enfants dans un parc de l’enfance et dans un endroit olympique où l’on accueille la flamme et des athlètes. En plus, c’est ici que Pierre de Coubertin a réuni le comité international olympique et qu’ont été définies les règles des Jeux”, a précisé Marc-Antoine Jamet, CEO du Jardin d’acclimatation, en introduisant l’événement.

Pour terminer cette semaine sportive de folie en beauté, les délégations assisteront à la cérémonie d’ouverture des Jeux

Je suis heureuse de me dire que sur les quais hauts de la Seine, il y aura ces 500 gamins demain soir et que ça leur fera des souvenirs inoubliables”, s’est réjoui la ministre.

Amélie Oudéa-Castera en a profité pour présenter les éléments qui, pour elle, rendent ces Jeux uniques en leur genre. Ils seront tout d’abord “beaux, iconiques et télégéniques”, mais également “sociaux”, “inclusifs”, “paritaires”, “décentralisés”, “sobres” (malgré un budget astronomique de 4,4 milliards d’euros multiplié par 2 pour le COJO et la Solideo) et enfin “écologiques”.

Sur ce dernier point, la ministre se défend de certaines critiques : “Certains vont me dire ‘Les Jeux les plus écologiques, c’est toujours ceux qu’on ne fait pas’. C’est vrai. Mais pour ces Jeux-là, l’empreinte carbone est divisée par deux par rapport aux éditions précédentes, de Rio et de Londres”. 

Lumière sur l’impact social du sport

Pour le côté social cher à l’auditoire, la ministre se félicite qu’une charte sociale – “la première de l’histoire olympique”-, ait été signée. Le texte consacre ainsi des “engagements très forts sur les créations d’emplois, sur des formations, sur l’inclusion des personnes en situation de handicap, sur l’accès des petites et moyennes entreprises et même des structures de l’économie sociale et solidaire au marché des Jeux”.

De fait, près de 60 000 emplois ont été créés pour l’événement. En outre, 2,8 millions d’heures d’insertion ont bénéficié à près de 4 000 personnes en Seine-Saint-Denis, et plus de 25 000 personnes ont été formées au métier de la sécurité privée. Un héritage social indéniable.

Et notre démarche ici d’inclusion par le sport, on l’a mise aussi au cœur de tous nos efforts pour accompagner la préparation de l’événement d’une politique et d’une stratégie sportive qui soit à la hauteur”, a ajouté la ministre en égrenant les dispositifs sociaux mis en place comme l’embauche d’éducateurs sportifs et la participation des clubs. 

© AP-Anne Moreaux / Les représentants des 64 délégations invités au Festival 24 de Sport dans la ville applaudissent le discours de leur porte-parole Carme Salleras Campo. 

Ces enjeux sociaux d’inclusion par le sport ont ensuite été discutés par des hautes personnalités internationales avec des jeunes représentants des délégations autour de plusieurs tables rondes. “Aujourd’hui, ce forum United by sports qui s’intègre au Festival 24 est fier d’accueillir des personnes comme Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix 2006”, annonçait fièrement le président de Sport dans la ville. 

Entre les athlètes internationaux comme Pernille Blume, nageuse danoise championne olympique, Mohamed Amine Zariat, joueur de basket marocain à la tête de l’ONG Tibu Africa, et Nadia Nadim, joueuse de football professionnelle ambassadrice de l’Unesco, d’illustres inconnus engagés ont partager leurs visions. Carme Salleras Campo, représentante du groupe du Costa Rica et prof de foot, a ainsi pris la parole pour les leaders des 64 délégations en mettant en avant les valeurs d’inclusion et de féminisme portées par le sport. 

Les finances, le nerf de la guerre, ont également été abordées. Certains intervenants ont pu mettre en avant des investissements conséquents dans le sport et leurs impacts indéniables sur la société. Le représentant de la banque publique française AFD Bertrand Walckenaer a par exemple expliqué comment son organisation sponsorise la pratique sportive avec un investissement annuel de 200 millions d’euros.

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