Paris 2024. Des changements à prévoir contre la Guinée ? Les Bleus de Joris Chotard visent la qualification

« Quand tu disputes une compétition, tu cherches à te qualifier le plus rapidement possible », a expliqué Thierry Henry en conférence de presse vendredi. « Mais on doit aussi prendre en compte le fait que l’on joue tous les trois jours, sous de fortes chaleurs. En début de saison, aucun joueur n’est habitué à jouer des matches aussi rapprochés et il faut le prendre en compte ».

Des changements à prévoir ? 

Autrement dit, le sélectionneur français pourrait ne pas attendre la dernière rencontre face à la Nouvelle-Zélande à Marseille mardi prochain pour faire tourner son effectif en vue des phases à élimination directe du tournoi.

S’il ne déplore aucun blessé, ses options sont toutefois limitées par le format de la compétition qui restreint le nombre de joueurs à 18 par équipe, au lieu de 23 d’ordinaire. Sa défense à quatre, composée de Castello Lukeba et Loïc Badé en charnière centrale et d’Adrien Truffert et Kiliann Sildillia sur les côtés ne devrait pas bouger face à la Guinée, mais Henry pourrait être amené à modifier, à la marge son milieu où il dispose en Maghnes Akliouche d’une alternative crédible à Enzo Millot et en attaque où le Rennais Arnaud Kalimuendo a remplacé, au Vélodrome, Jean-Philippe Mateta.

Au-delà des joueurs, Henry et son staff ont eu une seconde équation à gérer après leur victoire inaugurale face aux États-Unis (3-0) mercredi.

Contourner un bloc bas

Attentifs au festival offensif proposé par la France lors de ses matches de préparation, les Américains ont joué totalement contre-nature face aux Bleus, attendant patiemment en défense Alexandre Lacazette et ses partenaires. Et il a fallu une heure pour que le capitaine français ne débloque une situation dans laquelle lui et les siens semblaient s’embourber. « Jouer contre un bloc bas, ce n’est jamais évident », a rappelé Henry qui s’attend désormais à affronter des adversaires ultra-défensifs.

« Pour déplacer une équipe compacte, il faut jouer vite, a expliqué Kiliann Sildillia. Fixer les adversaires, passer de gauche à droite, se déplacer beaucoup pour trouver des solutions : c’est ce que nous sommes parvenus à faire en seconde période ».

« Face à la Guinée, on va directement développer notre jeu », a renchéri son partenaire Loïc Badé ambitieux, l’excuse du stress lié à l’entrée dans la compétition ne tenant plus. Alors, la France d’Henry, qui vise la médaille d’or le 9 août au Parc des Princes pourrait se projeter vers les quarts de finale du tournoi. Elle pourrait y retrouver l’Argentine, dans un duel bouillant au regard du passif entre les deux équipes.

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