Mais qui a dit que ce n’était pas chinois, le tir ? Nous avons essayé sur le stand où les bénévoles de la fédération française accueillent gracieusement les spectateurs curieux pour une séance d’initiation. Pas une balle n’a trouvé le chemin de la cible. Ce qui nous fait malheureusement penser que nous ne parviendrons jamais à devenir champion olympique…
Champions olympiques, ils le seront pour l’éternité, les jeunes Yuting Huang et Lihao Sheng. Arrivée sanglée dans une tenue de cuir épais lui donnant l’apparence d’un robot, la paire chinoise de la carabine à air comprimé 10 m a souffert pour venir à bout de son adversaire coréenne. Et ils n’ont pas été les seuls : pour avoir assisté à la finale aux côtés des dirigeants et entraîneurs chinois, on peut vous certifier que le tir procure d’incroyables émotions.
Une ambiance étonnante en finale
L’un serrant de toutes ses forces un crayon en papier. L’autre lui tenant l’épaule toute la durée de l’épreuve, sans doute pour conjurer le mauvais sort. Avec, après la victoire des leurs obtenue sur le score de 16-12, des cris de bonheur presque animaux. Car il ne faut surtout pas imaginer qu’une compétition de tir se déroule dans une ambiance feutrée. Tout au contraire. Il y a de la musique, les encouragements des supporteurs porteurs de drapeaux. Et le match est même commenté en direct, en français et en anglais. Étonnant, non ?
« Un travail magnifique »
Sors de ce corps, François Hollande ! Avant son arrivée au CNTS, quelques gouttes à peine humides. Amélie Ouéda-Castéra ayant fait son entrée dans l’enceinte, la bruine s’est transformée en une averse digne de la veille au soir à Paris.
Les premiers mots de la ministre des Sports ont été réservés à la délégation française de tir encore sous le choc de sa décevante prestation matinale dans le tir 10 mètres mixte. « Ça n’est pas passé aujourd’hui. Ça passera demain, j’en suis persuadée. »
Après la cérémonie d’ouverture réussie, quel est le sentiment de l’ancienne championne de tennis, sur cette première journée à Châteauroux ? « Nous proposons les Jeux olympiques les plus décentralisés de l’histoire. Et ce pari est gagnant quand on voit le résultat au Centre national de tir. Un travail magnifique mené main dans la main avec les élus locaux, la fédération de tir et l’État. Le passage de la flamme dans l’Indre avait donné le ton. Et là, je n’ai qu’une phrase à dire : Bravo, Châteauroux, bravo ! »
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.